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El Moudjahid | Algérie | 13/04/2014
La Semaine mondiale de la vaccination, célébrée la dernière semaine d’avril (du 24 au 30 avril), vise à promouvoir l’un des outils les plus efficaces utilisés dans le monde en faveur de la santé : l’utilisation des vaccins pour protéger des personnes de tous âges contre la maladie.
Cette année, la Semaine mondiale de la vaccination vise à remédier à ce manque de connaissances, qui peut empêcher des personnes de se faire vacciner.
C’est, également, une occasion pour sensibiliser davantage le grand public à l’utilité de la vaccination qui permet, selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de sauver 2 à 3 millions de vies chaque année.
Sans vaccins, l’éradication de la variole au niveau mondial et l’élimination de la poliomyélite et de la rougeole dans un grand nombre de pays n’auraient pas été possible.
Avec pour slogan « Protégez votre monde – faites-vous vacciner », l’OMS appelle les institutions concernées au niveau national ou mondial à prendre part aux activités de la Semaine mondiale de la vaccination en vue de promouvoir l’un des instruments les plus efficaces en matière de santé, à savoir l’utilisation de vaccins pour protéger ou «immuniser» les personnes de tous âges contre la maladie.
De nouveaux vaccins améliorés sont aujourd’hui disponibles pour protéger non seulement les enfants, mais aussi les adolescents et les adultes. Cependant, un enfant sur cinq ne profite toujours pas des bienfaits de la vaccination.
Chaque année, plus de 22 millions de nourrissons échappent encore à la vaccination systématique et plus de 1,5 million d’enfants de moins de cinq ans meurent de maladies qui pourraient être évitées au moyen des vaccins existants.
Les avantages de la vaccination sont de plus en plus élargis aux adolescents et aux adultes, les protégeant contre des maladies qui mettent en danger le pronostic vital telles que la grippe, la méningite, et les cancers (cancer du col de l’utérus et du foie, par exemple).
Pour promouvoir des instruments efficaces en matière de santé, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a instauré, en 2003, la Semaine mondiale de la vaccination qui débute le 20 avril de chaque année.
L’objectif de la Semaine mondiale de la vaccination est de parvenir à protéger davantage de gens et de communautés des maladies à prévention vaccinale. Plus précisément, pendant la Semaine, l’OMS et ses partenaires s’emploieront à convaincre que la vaccination permet de sauver des vies. Le Plan d’action mondial pour les vaccins approuvé par l’Assemblée mondiale de la santé, en mai 2012, définit un cadre d’action pour éviter des millions de décès d’ici 2020 en offrant un accès universel à la vaccination.
Ce plan vise, notamment, à renforcer la vaccination systématique pour atteindre les objectifs de couverture vaccinale ; accélérer le contrôle des maladies évitables par la vaccination en parvenant à éradique la poliomyélite comme première étape, en introduisant de nouveaux vaccins améliorés et en stimulant la recherche et le développement de la prochaine génération de vaccins.
L’Algérie, a l’instar des autres pays du monde, célèbre, chaque année, cet événement pour faire un état des lieux de la situation.
Un enfant sur cinq dans le monde n’est pas vacciné
Selon le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en 2012, la couverture vaccinale a atteint les 90%, (83,1% en zones urbaines et 81,8% en milieu rural). Selon la même source, la vaccination contre la rougeole est de 90%, et celle du BCG 99%. Il faut savoir que la vaccination contre la tuberculose, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche a été rendue obligatoire en juin 1969, la vaccination anti-rougeoleuse en 1985, la vaccination antipoliomyélitique orale en 1997 et la vaccination contre l’hépatite B a été introduite en 2000.
De nouveaux vaccins, bénéfiques à l’enfant, comme les deux vaccins contre le pneumocoque et la rougeole, oreillons et la rubéole (ROR) ont été introduits en Algérie dans le cadre du programme de santé publique.
Actuellement des études de coût/qualité sont en cours pour l’introduction du vaccin contre la méningite.
En parallèle, l’on a appris récemment que l’Algérie investit également dans la recherche. En effet, un « laboratoire de haute sécurité pour les virus émergents » sera opérationnel vers la fin du mois de juin prochain, à l’Institut Pasteur Algérie (IPA) à Alger.
Ce laboratoire, implanté au siège de l’Institut, servira d’appui aux autres laboratoires spécialisés relevant de l’IPA, notamment ceux en charge des maladies infectieuses et bactériennes et ceux spécialisés en biochimie, microbiologie et immunologie.
Pour ce qui est de la recherche, cet institut est déjà parvenu à produire des vaccins et des sérums à usage humain et vétérinaire, tels l’antirabique et l’anti-scorpionnique.
L’Institut Pasteur Algérie c’est plus de 1.000 employés et 300 chercheurs.
Actuellement des programmes nationaux de recherche (PNR) en bactériologie sont menés pour la méningite, la diphtérie, la coqueluche, en virologie, en immunologie et en cancérologie.
Kamélia H.
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