Chez nous en Algérie, selon la DSP, une moyenne de 600 cas de paludisme a été enregistrée ces dernières années avec un risque de propagation à partir de nos frontières méridionales qui demeurent vulnérables. Dans la wilaya d’Adrar, 45 cas de paludisme ont été déclarés durant l’année 2013. Cette pathologie parasitaire est importée des pays limitrophes du Sahel. Cependant, pour la leishmaniose, les services de santé ont décelé 17 cas autochtones, notamment dans la région nord de la wilaya au niveau des localités de Tinerkouk. Par ailleurs, un seul cas de fièvre boutonneuse, classée aussi comme maladie à transmission vectorielle, a été dépisté cette même année sur un sujet de 9 ans.

Dans ce contexte, le ministère de la Santé publique, de la Réforme hospitalière et de la Population, a initié un programme de campagne axé sur l’information, la sensibilisation sur les risques de ces maladies vectorielles et les méthodes de prévention, et ce, en collaboration avec les médias, au profit du personnel de la santé, des autres partenaires impliqués dans la surveillance comme les collectivités locales, l’agriculture, le tourisme, les agences de voyages, les associations, la société civile.

Au niveau d’Adrar, le service de la prévention de la DSP a lancé une campagne de sensibilisation, de prévention et de lutte contre ces pathologies virales à travers des émissions radiophoniques, des conférences, des tables rondes, des affichages et autres spots. Dans le même contexte, une journée d’étude, de sensibilisation et d’initiation à la désinsectisation a été prévue en direction des APC, notamment au niveau de la daïra d’Aoulef. Selon M. Mohamed Seddiki, cadre de la prévention, le choix de cette localité pour cette manifestation est lié au fait que la commune de Timokten est connue pour être un foyer de paludisme autochtone. Et ceci, à cause de la zone marécageuse existant dans cette zone qui offre des conditions favorables à la prolifération de cette maladie.

A. A.