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El Moudjahid | Algérie | 10/04/2014
Lors d’une table-ronde organisée à Alger sur ce thème, le Pr Aicha Ladjouz-Rezig, chef de service rhumatologie à l’établissement hospitalier spécialisé de Ben Aknoun, a expliqué qu’«entre 65.000 à 100.000 personnes souffrent de polyarthrite-rhumatoïde dans notre pays et 80 % d’entre elles sont des femmes, âgées en moyenne de 50 ans. 57% des patients affirment que leur maladie nuit à leur capacité d’effectuer les activités physique de la vie quotidienne et 38% des personnes atteintes de cette maladie déclarent que leur travail ou carrière est impacté négativement.»
La présidente de la ligue algérienne antirhumatismale a indiqué que «la polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire chronique touchant plusieurs articulations (polyarthrite). Cette atteinte entraîne des douleurs, des gonflements articulaires et est responsable des lésions osseuses et cartilagineuses entraînant la déformation et la destruction articulaire.» Et d’ajouter : «la polyarthrite est une maladie auto-immune se caractérisant par la synthèse d’anticorps dirigés contre les articulations, causant leurs destructions progressive.
Le Pr Ladjouz a dans ce contexte insisté sur le rôle des médecins généralistes en les appelant à pas ne négliger les plaintes des malades et à ne pas tomber dans la facilité d’administration d’anti-inflammatoires de type corticoïdes. Elle a précisé à ce propos que «si la maladie n’était pas traitée précocement, elle pouvait conduire à la décomposition des articulations». Pour les formes graves et résistantes aux traitements classiques, le Pr Ladjouz a indiqué qu’«il existe des nouvelles molécules biothérapies qui donnent de bons résultats.»
Répondant à une question concernant la prise en charge de cette affection, le Pr Ladjouz a souligné que «c’est une maladie correctement diagnostiquée par les spécialistes » et que «de nouveaux médicaments plus performants sont disponibles en Algérie. Les traitements sont distribués gratuitement à tous les malades, sans distinction des catégories sociales.»
Wassila Benhamed
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