« L’introduction de la télémédecine, technique médicale utilisant la télécommunication, est en cours d’introduction en Algérie et permettra, une fois introduite, à améliorer considérablement la prise en charge des malades par un gain de temps considérable », a précisé le Dr Grim, lors d’un séminaire organisé par le PASS, en partenariat avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. La télémédecine regroupe les pratiques médicales permises ou facilitées par les télécommunications.

Pour le cas de l’Algérie, le Dr Grim a mentionné que la volonté politique était affichée de la part des institutions étatiques afin d’introduire et de développer le concept de la télémédecine, à travers le territoire national. Des expériences ont d’ailleurs été tentées à l’établissement public hospitalier d’Oran et au CHU de Bab El-Oued, en matière de télé-radiologie (interprétation des radios à distance), a-t-il fait savoir. Dans le cadre du jumelage entre les hôpitaux du nord et du sud du pays, initié en février dernier par le ministère de la Santé, des pratiques télémédicales sont également prévues pour améliorer les qualités de soins dans les régions enclavées.

Le directeur du PASS a expliqué que l’avantage de la télémédecine réside dans la possibilité de faire des consultations à distance pour les personnes habitants dans les régions éloignées, précisant que ces dernières ne seront plus obligées de se déplacer dans le nord du pays. S’agissant du dossier médical électronique, l’experte en ressource humaine au sein du PASS, Hassina Rivière, a mentionné que ce dossier médical est en cours de réalisation et permettra, avec l’introduction de la télémédecine, de développer considérablement le secteur de la santé nationale. D’un point de vue législatif, elle a souligné que le texte de loi relatif à la télémédecine « sera prochainement inscrit dans le projet de loi sanitaire ».