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El Watan | Algérie | 29/03/2014
La clé du succès suédois revient à cette approche Symbiocare qui a montré son efficacité dans le domaine de la santé, ont précisé les organisateurs de cette rencontre.«Il s’agit d’une approche intégrée de la santé publique, impliquant toutes les parties prenantes, hôpitaux et centres de santé, autorités gouvernementales, centres d’éducation, de formation, de recherche ainsi que les fournisseurs d’équipements», a expliqué Johan Billing, directeur du programme Symbiose Care du Conseil suédois du commerce et des investissements, avant de préciser que des comparaisons internationales révèlent que, malgré un budget national alloué à la santé relativement moins élevé que dans d’autres pays industrialisés, la Suède se place en tête à l’échelle internationale lorsque l’on compare les résultats des soins médicaux dans une vingtaine de circonstances, y compris la mortalité due au cancer.
Un exploit que l’Algérie aurait aussi pu réaliser si le plan stratégique national multisectoriel de lutte intégrée contre les facteurs de risque des maladies non transmissibles, proposé par les spécialistes algériens depuis près d’une décennie, avait été mis en œuvre. Il n’y a que l’appellation qui change par rapport au système suédois, appelé Symbiocare.
Ce n’est pas trop tard, mais encore faut-il que le projet en question, proposé dans sa globalité en décembre 2013 par la direction de la prévention au ministère de la Santé, soit adopté rapidement au niveau du gouvernement. Ce système ne peut être efficace dans la prise en charge du cancer, puisque c’est de cela dont il s’est agi lors de cette journée, si le plan national cancer n’est pas validé. Des propositions ont été certes faites par le professeur Zitouni, en coordination avec un comité d’experts, et remises au président de la République en décembre 2013, mais sur le terrain, aucune action n’a encore été initiée, mis à part l’équipement des centres anticancer, notamment pour les traitements de radiothérapie.
Retards inexpliqués de livraison des équipements
Ainsi, l’expérience suédoise doit être plutôt orienté vers les industriels présents en force à cette journée algéro-suédoise, à l’image d’Elekta avec qui l’Algérie a signé un contrat de 41 millions d’euros pour la livraison d’accélérateurs pour équiper sept centres de radiothérapie, qui tardent à arriver, et qui vient d’annoncer son installation en Algérie. Des machines prêtes, qui attendent seulement l’ouverture de la lettre de crédit pour une livraison immédiate, notamment pour le centre de Annaba. Interrogé sur les raisons du retard de l’équipement de ce centre, le directeur général d’Elekta France, François Pointurier, gêné par la question, répond : «Nous n’en connaissons pas les raisons. Je dois vous dire que trois appareils sont prêts et peuvent être livrés rapidement une fois que les procédures administratives établies.»
Quant à leur fonctionnalité, M. Pointurier signale qu’il faut d’abord compter le délai de livraison (3 mois), l’installation (minimum un mois), assurer la formation des équipes, tester et paramétrer les machines (entre 3 et 4 mois). «Il faut donc une moyenne de huit mois pour assurer le fonctionnement de ces accélérateurs», a-t-il indiqué.
Ce qui est valable seulement lorsque les espaces adaptés, les bunkers, sont déjà prêts, dans le cas contraire, l’attente sera longue…
Le laboratoire suédois Astra Zeneca, représenté par un bureau de liaison en Algérie, compte, quant à lui, investir dans la production nationale. Le directeur général des services de santé publique au ministère de la Santé, le professeur Larbi Abid, a, de son côté, signalé que l’Algérie, qui a tracé un programme de lutte contre le cancer, entend ouvrir plusieurs centres inspirés de l’expérience suédoise en matière de formation des spécialistes et de la gestion des nouveaux CHU.
Djamila Kourta
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