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El Watan | Algérie | 25/03/2014
Durant l’exposé des méthodes adoptées, notamment dans les pays développés, nos praticiens sont restés admiratifs et quelque peu frustrés devant tant de progrès technologiques mais qui font défaut dans notre pays. Le chirurgien Souheil Mebarki, de l’EPH Ali Mendjeli, dira : «Lors de mes consultations, j’ai pratiquement plus de cinq nouveaux cas de scoliose par jour, un nombre important, mais auxquels je ne puis prodiguer aucun traitement si ce n’est des anti-inflammatoires ; pour des scolioses simples, je préconise des séances de kinésithérapie au niveau des centres d’appareillage, mais cela reste très insuffisant.» Et d’ajouter: «Quand nous voyons les progrès dans ce domaine, nous nous posons des questions simples, à savoir, pourquoi tant de retard pour acquérir ces connaissances qui soulageront terriblement nos malades, à plus forte raison que les coûts sont nettement inférieurs par rapport à ce que déboursent les caisses d’assurance sociale.»
Le professeur turc Ahmet Alanay, ayant acquis une expérience non négligeable, notamment dans les universités américaines, UCLA, en l’occurrence, développe ce type de traitement en apportant des corrections significatives contre les difformités des patients. Des cas d’une extrême anamorphose, notamment au niveau du rachis, ont pu être corrigés à l’aide de techniques utilisant des vis et des tiges en acier spécial et bien d’autres outils. Plus concrètement, la méthode dite de traction, suppose l’introduction d’une tige au niveau de la colonne vertébrale et à l’aide d’un appareil de téléguidage, le médecin corrige au fur et mesure l’altération, et ce, durant des années, sans pour autant procéder à une intervention chirurgicale. Une aubaine pour les patients qui éviteront des traumatismes et surtout des douleurs, souvent difficilement supportables.
Le chirurgien orthopédiste, Djamel Maameri, dira : «C’est révolutionnaire pour nous, qui ne disposons pas de ces techniques que nous pouvons adopter facilement, surtout que le groupe Acibadem propose des formations de médecins dans ce domaine précis.» Concernant cette pathologie dite idiopathique, ce dernier nous dira : «80% des cas sont d’origine inconnue, 10% sont d’origine congénitale et le reste est associé à d’autres pathologies; les complications peuvent être fatales puisque les difformités sévères risquent d’endommager le flux rachidien de la colonne vertébrale et bien d’autres organes, notamment au niveau du thorax.»
Il ajoute, par ailleurs : «Nous sommes là parce que nous estimons que ces techniques apporteront une réponse concrète au traitement de cette pathologie, d’abord en les prenant en charge au niveau du groupe d’hôpitaux que nous dirigeons, mais, mieux encore en prodiguant des formations aux médecins algériens.» L’un des médecins présents à cette conférence, dira : «Il suffit de peu pour répondre à des attentes vitales de nos patients pour peu que l’Etat privilégie la formation de médecins aux nouvelles technologies.»
N. Benouar
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