En 2012, elle a touché, 1288 femmes Algériennes, c’est ce qui a été communiqué durant cette conférence-débat, tenue à l’institut national de la formation paramédicale, sis à Aïn El Bey. Contrairement à toutes logiques, le dépistage du cancer du col de l’utérus n’est pas fréquent à Constantine. Le nombre de femmes dépistées au sein des 30 sites de dépistage à l’exemple des centres hospitaliers, des polycliniques et des établissements de santé publique, est très réduit.

C’est le constat établi par l’ensemble des participants à cette journée débat. «Le dépistage du cancer du col est un programme promoteur d’une grande efficacité. Comparativement au cancer du sein ou celui du colon dont le diagnostic implique de lourd appareillage, le dépistage du cancer du col pourrait se faire par une sage-femme, en premier stade, grâce à un frottis qui ne demande que quelques instruments médicaux», a expliqué, le Pr Djamel Zoughaïleche, lors de son intervention.

Selon lui, il existe un disfonctionnement, qu’il faut traiter, au sein des organisateurs et des organismes de la santé publique. Un travail de sensibilisation à travers les médias et les l’organisation de portes ouvertes et autres actions de vulgarisation en directions des concernées, sont pour notre interlocuteur, d’autres créneaux à investir pour lutter contre cette maladie.

O.-S. Merrouche