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Revue de presse

Mostaganem : le service des urgences médicales dans un état lamentable !

El Watan | Algérie | 09/03/2014

Le service des urgences relevant de l’hôpital de Mostaganem n’en finit plus de décevoir à la fois ses personnels médical et paramédical et ses milliers de patients qui s’y rendent la peur au ventre. Installé depuis plus d’une décennie dans une remise qui n’a rien d’une structure de santé publique, le service des urgences relevant de l’hôpital de Mostaganem n’en finit plus de décevoir à la fois ses personnels médical et paramédical et ses milliers de patients qui s’y rendent la peur au ventre.

Complètement excentré par rapport à la ville, ce ne sont pas les travaux de raccordement et de transfert des eaux domestiques vers la future station de traitement qui lui auront été du moindre secours.

En effet, le tronçon côtier de la RN11, qui facilitait l’accès aux UMC en longeant le port, n’en finit plus avec des travaux confiés à une entreprise dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’est pas pressée d’en finir. C’est pourquoi, depuis bientôt deux mois, l’accès aux urgences devient un véritable parcours du combattant, ceci d’autant que le trafic en provenance des quartiers ouest s’est concentré sur le dernier axe encore valide traversant le centre-ville par les rues Ould Aïssa Belkacem et Hocine Hamadou et transitant obligatoirement par El Arsa pour enfin parvenir aux UMC.

Certains citoyens mieux avisés tenteront de prendre le périphérique extérieur, ce qui fait un trajet de plus de 5 km, alors que celui empruntant la RN11 n’en fait même pas la moitié. Mais pour les nombreux citoyens qui ont eu la peu judicieuse idée de s’en remettre au service des urgences durant la nuit de vendredi dernier, ils ne sont pas près de l’oublier. En effet, après avoir effectué un véritable parcours du combattant à travers les dédales encore valides des rues de Mostaganem, d’El Arsa et de Tigditt, quelle ne fut leur surprise à la vue du nombre impressionnant de véhicules en stationnement aux abords des UMC de Tigditt.

Mais leur surprise sera de courte durée, car une fois dans le hall du service hospitalier, ils seront confrontés à une cohorte de patients et d’accompagnateurs s’agglutinant dans un désordre impressionnant devant la porte de l’unique salle de consultations. Au point où une vieille dame qui croulait sous le poids de son petit-fils se demandait à haute voix s’il y avait réellement des médecins à l’intérieur du service. Renseignement pris auprès d’un quatuor d’infirmiers installés en toute sérénité dans une salle attenante au minuscule service de police, ils seraient 2 médecins à assurer la garde. De suite, le malade qui s’inquiète change de couleur et manque de s’écrouler.

Flux impressionnant de malades

Venu pour une réelle urgence, il se retrouve contraint de faire une interminable queue avant d’accéder au médecin. Une fois à l’intérieur de la salle de consultation, il ne peut que constater que l’unique médecin de garde en activité se démène comme un diable pour donner un peu de réconfort aux patients. Se déplaçant sans interruption entre les deux tables d’auscultation que séparent un simple rideau, le médecin parvient toutefois à garder un calme olympien. Manifestement, il ne ménage aucun effort pour venir en aide à ces nombreux malades dont le nombre ne cesse d’augmenter.

Apparemment, il serait bien seul à faire face à ce flux impressionnant de malades. Dans ce véritable capharnaüm, le médecin devient à juste titre le centre de l’univers. Toutefois, vu l’affluence, il serait étonnant qu’il puisse garder toute la vigilance et toute l’acuité nécessaires à l’accomplissement de son très noble métier. Sollicité de toutes parts, parfois mal compris, voire injurié par des patients très remontés et si peu aimables, le médecin affecté aux UMC doit avoir des nerfs bien solides et un esprit de corps hyper développé pour ne rien montrer de sa solitude et de sa détresse face au flot. Alors que dans la salle mitoyenne, des agents paramédicaux rasés de frais entretiennent une longue discussion, alors que les couloirs se laissent aisément encombrer sous le flot de visiteurs totalement désorientés, le médecin, secondé par quelques infirmiers et infirmières, fait face à une situation qui dépasse tout entendement.

En cette froide nuit de mars, le service des UMC de Tigditt offrait l’image d’un bateau ivre dont le courageux capitaine tentait de maintenir le cap malgré l’adversité. Faire de la médecine de ces conditions relève de l’acte sacerdotal. Pourtant, il y a tout juste un mois, suite à la visite effectuée par le ministre de la Santé, le service avait renoué avec la célérité, la coopération et l’engouement de tous. Même les salles de soins et les couloirs avaient repris un peu de couleurs et de lumière. Un mois après, on se rend compte que tout ça ne fut qu’un feu de paille, les habitudes tenaces ayant repris le dessus.

Un quinquagénaire rencontré sur les lieux dira sa déception de voir ce service crouler sous la demande. Dépité mais parfaitement lucide, c’est au bord de la déprime qu’il dira ne pas comprendre le manque flagrant de médecins, ajoutant que ces derniers ne coûtent pas très cher à la communauté du moment qu’en début de carrière, ils perçoivent à peine le salaire d’un chef de service administratif. Manière de dire aux responsables du secteur que le service des urgences mérite mieux que ces blocs miteux et que ses médecins attendent un réconfort et surtout un renfort de taille, car c’est à ce prix que les prestations seront à la hauteur des attentes des citoyens.

Yacine Alim

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