Accès à la rubrique « Autogestion de la santé »
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Watan | Algérie | 05/03/2014
Pour le ministre de la Santé, tous les dysfonctionnements enregistrés au sein des structures de santé publique sont en partie dus à cette activité complémentaire.
Comme il a insisté sur un ensemble d’instructions entrant dans le cadre du plan ministériel mis en exécution ciblant l’amélioration des conditions d’accueil et de prestations afin d’améliorer la qualité de la prise en charge du malade dans les secteurs public et privé.
Aucun moyen de contrôle
Ce dernier, selon lui, doit contribuer, au même titre que le public, à la prise en charge des patients. Interrogé sur le gel de cette activité pratiquée depuis plusieurs années, le président du Snechu, le professeur Djidjeli, estime que cela ne changera en rien à la situation. «C’est une mauvaise solution à un vrai problème», a-t-il souligné en précisant que «80% des médecins qui pratiquent l’activité complémentaire le font au noir. Avec cette interdiction, ceux qui bénéficient des autorisations, à savoir les 20%, le feront également au noir», a-t-il signalé en précisant que l’administration n’a pas les moyens de contrôler tout le monde et dans toutes les structures privées.
Reconnaissant l’existence de certains dépassements, le Pr Djidjeli estime que l’activité complémentaire doit être maintenue et soumise à une réglementation stricte comme cela est normalement admis dans tous les pays du monde, tout en citant l’exemple du Pr Laurent Lantieri, une sommité mondiale et une grande figure de la chirurgie, qui a réussi la greffe totale du visage en France, qui vient d’être suspendu de l’exercice privé pour non-respect de la loi. «Dans ce pays, l’activité complémentaire est réglementée et l’administration compétente fait convenablement son travail, contrairement à ce qui se passe chez nous», a-t-il souligné.
Tout en appelant à améliorer les textes règlementaires et appliquer la loi, car, a-t-il ajouté, «ceux qui travaillent au noir continueront à le faire, même en interdisant l’activité complémentaire».
Au lieu de l’interdire complètement, le Pr Djidjeli propose son maintien uniquement pendant les week-ends et les jours fériés, pour ne pas empiéter sur l’activité dans les hôpitaux et faciliter le contrôle.
Djamila Kourta
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.