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Revue de presse

Alzheimer : pas de centre spécialisé avant 4 ans !

El Watan | Algérie | 28/02/2014

Les malades atteints d’Alzheimer devront attendre encore quelques années afin d’être pris en charge. En attendant, les malades constituent de véritables «charges» pour leur entourage. «Il est très difficile pour la famille du patient de supporter les aléas de cette maladie, c’est très lourd comme responsabilité. Surtout qu’on ne reçoit aucune aide de l’Etat.» Salima, la quarantaine, vit un calvaire.

Elle se sacrifie tous les jours un peu pour s’occuper de son père, atteint de la maladie d’Alzheimer. «En Algérie, après le diagnostic, on te prescrit des traitements qui ralentissent le processus de la maladie et tu dois te débrouiller tout seul». En 2010, un projet avait bien été lancé : celui du premier centre spécialisé dans la prise en charge et la recherche sur la maladie d’Alzheimer. Avec une enveloppe de 2,5 milliards de dinars dégagée par la direction de la santé de la wilaya de Blida. Il devait ouvrir en 2014. Finalement, l’étude de faisabilité «vient juste d’être finalisée», affirme Ahmed Zénati, directeur de la santé de la wilaya de Blida.

Les malades vont devoir attendre plus que quatre ans encore pour être pris en charge. Existe-t-il un autre centre d’accueil pour les malades d’Alzheimer en Algérie ? Non. Contrairement à la Tunisie. Pourtant, pour l’Algérie, la société de neurologie et de neurophysiologie clinique estime, en l’absence d’études, le nombre de malades à 100 000 cas. Le syndrome Alzheimer enregistre 25 millions de personnes souffrantes dans le monde, un chiffre qui pourrait passer à 42 millions en 2020 et à 81 millions en 2040. Pour le professeur chef de service de l’hôpital de Constantine, Ahmed Allioueche, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, qui défilent dans son cabinet entre deux et cinq patients par semaine, «devraient avoir droit à un confort psychologique assuré par une ambiance familiale ou par des centres spécialisés qui sont inexistants en Algérie». Sauf que les centres ou infrastructures dont parlent les médecins n’existent pas.

Fardeau

Comparée à sa voisine la Tunisie, l’Algérie ne possède aucun centre spécialisé pour accueillir les personnes atteintes d’Alzheimer. «C’est de notre faute à tous, médecins, spécialistes de la santé et l’Etat bien sût, car tout le monde néglige les plus de 60 ans», répond Dr Ahmed Allioueche, chef du service de neurologie à l’hôpital de Constantine. Evidemment, la prise en charge de nos malades Alzheimer est la responsabilité des familles, une responsabilité qui représente un véritable fardeau. Selon Mohamed Arezki, président de la SANNC et chef de service neurologie au CHU Blida, «Alzheimer affecte de manière significative la vie de la personne atteinte, mais aussi son entourage familial avec un impact conséquent sur la vie quotidienne».

Et de continuer : «Pour l’assistant, il s’agit de répondre aux besoins croissants de la personne malade et d’accepter l’aide au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, parfois même aux dépens de sa santé mentale et physique.» Et Ahmed Allioueche de poursuivre : «Il est impossible pour les familles d’assumer seules le poids de cette maladie, car en Algérie comme dans le monde entier, la loi considère ces malades comme des malades psychiatriques. C’est aux médecins de corriger cette erreur de traitement.» Un traitement en perspective ? Pas encore, les médicaments prescrits agissent seulement sur les troubles cognitifs et comportementaux et ne font que ralentir le processus, mais pas l’éradiquer. Néanmoins, début février, dix des plus grands laboratoires au monde se sont unis dans l’espoir de mettre au point un traitement contre certaines maladies chroniques, dont l’Alzheimer, une union qui a fait l’effet d’une bombe. En effet, cette initiative est une première dans le monde de la recherche pharmaceutique, car les avancées dans ce domaine sont secrètes et propres à chaque laboratoire.

Vrai/Faux :

  • La réserve cognitive est un capital que l’on a à la naissance / Faux
  • La réserve cognitive est représentée par toutes les stratégies apprises durant la vie, ainsi que par le stock de connaissances acquises. Elle dépend de nos études et des activités pratiquées antérieurement.
  • Le risque de développer la maladie d’Alzheimer est plus important chez les personnes âgées fumeuses / Vrai

De récentes études montrent un risque augmenté de maladie d’Alzheimer chez les fumeurs âgés. La consommation de tabac accélérerait le déclin des capacités cognitives. Le tabac altère la paroi des vaisseaux sanguins et en aucun cas ne contribue au maintien d’un bon fonctionnement cérébral.

L’alimentation ne peut pas constituer un facteur de protection de la maladie d’Alzheimer / Faux

Le maintien d’une bonne activité cérébrale passe par l’alimentation ! Il a été montré qu’une forte adhésion au régime méditerranéen ou proche de celui-ci diminue le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Le régime méditerranéen comporte : - Des fruits et légumes secs et verts en abondance - Des poissons dont les poissons gras (sardine, maquereau, saumon, hareng) - Des céréales et du pain, des légumineuses (lentilles, haricots blancs et rouges) - Peu de viande, sauf volaille - De l’huile d’olive et de colza - Des produits laitiers, excepté beurre et crème - Une consommation modérée de vin.

Nos activités intellectuelles et physiques influencent la vitalité de nos neurones

Vrai

Plus nous activons nos neurones, par exemple lors d’activités intellectuelles, plus nous stimulons leur vitalité et le développement de nouvelles connexions entre eux. Cela augmente nos capacités cérébrales. En revanche, l’absence d’activité entraîne un appauvrissement des connexions et une diminution de la vitalité de ces cellules, diminuant nos capacités cérébrales. Plus le cerveau aura été stimulé, plus le développement de stratégies intellectuelles est important et plus la maladie se déclarera tardivement.

La maladie d’Alzheimer est connue depuis le XVIIIe siècle

Faux

C’est au début du XXe que le docteur Aloïs Alzheimer caractérisa la maladie d’Alzheimer par l’existence de lésions spécifiques intracérébrales. La fréquence de cette maladie chez les personnes âgées a été mise en évidence dans la 2e moitié du XXe siècle.

Avoir un ou deux de ses parents atteints de la maladie d’Alzheimer augmente considérablement le risque d’être soi-même touché par cette maladie

Faux

Les formes héréditaires de la maladie d’Alzheimer sont rares. Ainsi, les facteurs de prédisposition génétique augmentant le risque familial en cas de parent atteint ne sont ni nécessaires ni suffisants pour être soi-même atteint de cette maladie. Actuellement, les causes de la maladie d’Alzheimer ne sont pas connues.

Les premières années de la maladie d’Alzheimer sont souvent silencieuses (absence de symptômes apparents)

Vrai

Durant les premières années, les lésions du cerveau se constituent à bas bruit, entraînant une dégénérescence des neurones sans trouble apparent, ceci grâce aux capacités de compensation du cerveau. A partir d’un certain seuil, variable selon les individus, les sujets vont percevoir des modifications dans le fonctionnement de leur mémoire. Les oublis deviennent alors de plus en plus fréquents et effectuer des tâches complexes devient de plus en plus difficile.

Veiller sur son audition est un facteur protecteur de la maladie d’Alzheimer

Vrai

L’âge s’accompagne d’une diminution progressive de la perception des sons, tout d’abord aigus. Une gêne dans la vie quotidienne peut apparaître, notamment une difficulté à suivre des conversations de groupes. Le danger de cette perte auditive est de s’isoler. Il en résulte une souffrance psychologique et une diminution des performances cognitives, c'est-à-dire de nos capacités à connaître le monde, amoindrissant à la longue nos facultés intellectuelles.

Mots fléchés, sudoku… sont suffisants pour entretenir sa mémoire

Faux

Ces exercices ne sont qu’un type particulier d’exercices permettant de faire travailler votre mémoire. Pensez à diversifier vos activités ! De plus, les activités passives comme regarder la télévision ou assister à des conférences n’ont pas d’influence sur l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Seules les activités stimulantes qui demandent à prendre des initiatives ou à planifier préviennent la survenue de la maladie.

Il n’existe pas de médicament protégeant de la maladie d’Alzheimer

Vrai

Il n’y a actuellement aucun traitement qui ait fait la preuve formelle d’une protection contre cette maladie, mais des études sont en cours. Les seules mesures ayant montré un impact positif sur la survenue de la maladie d’Alzheimer reposent sur notre style de vie. Il n’est donc pas conseillé de prendre des compléments alimentaires ou des vitamines pour l’instant.

Sofia Ouahib et Ryma Benyakoub

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