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Revue de presse

Journée d’étude sur l’oncologie pédiatrique à Ouargla : une prise en charge précoce est indispensable

El Watan | Algérie | 16/02/2014

La journée d’étude sur l’oncologie pédiatrique, organisée le 12 février à l’université Kasdi Merbah de Ouargla, a mis l’accent sur le facteur temps comme élément capital dans le diagnostic et le traitement des cancers de l’enfant. Des communications de haute facture se sont succédé devant une assistance constituée de médecins praticiens, des secteurs public et privé, venus de toutes les structures sanitaires de la wilaya d’Ouargla, pour prendre part à ce rendez-vous annuel qui en est à sa 5 e édition.

Organisée haut la main par une équipe qui a visiblement mis le paquet pour bien mener cette journée d’étude, l’implication de la faculté de médecine naissante de l’université Kasdi Merbah de Ouargla dans cet événement, a marqué un début prometteur de la coordination de la corporation des médecins avec la faculté qui ouvrira ses portes à la rentrée prochaine.

Entièrement conçu et réfléchi par l’Association des médecins de Ouargla et le service pédiatrie du CHU de Birtraria, la rencontre sur l’oncologie pédiatrique a été un franc succès, tant sur le plan de la thématique que sur celui des interventions et du débat. Des maîtres assistants et professeurs venus d’Alger et de Paris ont balayé l’essentiel concernant l’épidémiologie, les circonstances diagnostiques, les méthodes de diagnostic et les bases du traitement des différents cancers de l’enfant. Soulignant la prédominance masculine en la matière, l’efficacité des traitements dans 9 cas sur 10, le professeur Petit a indiqué que l’enjeu actuel est la diminution des séquelles de la chimiothérapie et de la radiothérapie sur les enfants, notamment celles neurologiques et de fertilité à l’âge adulte.

Il a, par ailleurs, rappelé l’incidence des facteurs ethno-géographiques et le rôle du patrimoine génétique et de l’environnement, qui font que le Nigeria figure parmi les pays les plus touchés par les cancers de l’enfant, tandis que l’Inde l’est moins. Loin des informations médicales pointues adressées à un public averti de médecins, il est intéressant de savoir pour le commun du public, que les différents intervenants ont notamment signalé l’importance du rôle des parents dans le dépistage des cancers infantiles appelant les médecins généralistes à être très attentifs aux symptômes décrits par ces derniers.

Très pédagogiques, des spécialistes de renommée ont prodigué, une journée durant, des conseils très pratiques attirant l’attention sur les signes d’appel, comme les boiteries, la toux traînante, les signes oculaires, les lombalgies, les douleurs osseuses, un mal du nerf sciatique, tous très fréquents chez l’enfant, mais qui peuvent être révélateurs d’une leucémie, la forme de cancer la plus recensée, mais aussi la mieux soignée chez l’enfant.

Il faut penser au cancer et ne pas éloigner un doute devant des signes qui persistent ou qui inquiètent. D’où la nécessité d’une formation adéquate du médecin de proximité, le médecin de famille et le pédiatre aux signes avant-coureurs. L’éducation des parents, surtout de la mère, est primordiale dans le diagnostic et l’amélioration des chances de survie de l’enfant, l’objectif étant encore une fois de gagner du temps. Reste l’organisation médicale et hospitalière où la structuration de l’activité cancer de l’enfant doit être introduite dans le service d’un hôpital ou au niveau national de sorte à mettre en place un système d’entraînement des praticiens et des paramédicaux pour améliorer leurs performances, souligneront les intervenants. L’établissement de standards nationaux de prise en charge des enfants cancéreux est vital, indiquera par ailleurs le professeur Petit, qui a annoncé l’arrivée de nouveaux médicaments plus performants en 2014.

Frappant l’imaginaire et la conscience des médecins de Ouargla, qui n’oublieront sûrement pas de sitôt les brillantes présentations de ce jeune professeur d’à peine 45 ans, aux qualités humaines et professionnelles avérées, ce dernier mettra l’accent encore une fois sur «l’unité de temps» qui reste primordiale en matière d’oncologie pédiatrique. «La minute, parfois la seconde, peut faire la différence et peser lourdement sur le diagnostic et l’efficacité du traitement pour offrir au patient le maximum de chances de vivre dignement.»

Houria Alioua

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