Selon ce responsable, qui a bien voulu nous recevoir, «l’ouverture de cet établissement hospitalier tant attendue par es citoyens est prévue en présence du ministre de la Santé, de la Réforme hospitalière et de la Population, M. Abdelmalek Boudiaf», nous confie notre interlocuteur, faisant remarquer que cette date est choisie en raison de sa coïncidence avec la célébration de la journée nationale du chahid.

A cette occasion, l’établissement sera baptisé au nom du martyr de la révolution, Omar Yacef, dit «Petit Omar», dont les parents sont originaires d’Azeffoun (Kabylie maritime), tombé au champ d’honneur à la Casbah d’Alger à l’âge de 13 ans en compagnie d’Ali La Pointe et de Hassiba Ben Bouali, lors de la Bataille d’Alger.

Une imposante stèle érigée en son nom au sein de l’établissement sera dévoilée à la même occasion. Quatre interventions chirurgicales sont prévues à la veille de la mise en service de l’hôpital. Deuxième en son genre à l’échelle africaine, cette structure hospitalière spécialisée, lancée depuis 2008, a une capacité de 80 lits. Elle assurera des traitements spécialisés aux malades au niveau régional et prendra en charge des enfants qui présentent des malformations et des pathologies relevant de la chirurgie cardiaque et en attente de soins adaptés.

S’agissant du mode de recrutement du personnel pour l’établissement, M. Gasseb nous révèle que 200 infirmiers, hautement qualifiés formés au niveau de l’hôpital Mohamed Abderhemani de Bir Mourad Raïs (Alger) sous la supervision de chirurgiens compétents, et 30 médecins et chirurgiens sont prêts et installés en leurs postes depuis le début du mois en cours. A l’instar de blocs opératoires et de salles de soins intensifs, hautement développés, cette infrastructure médicale à caractère régional est dotée d’équipement ultra moderne, telles que les gammas-cameras, ainsi qu’une salle de d’électrophysiologie. Un auditorium comprenant 320 places sera destiné pour la formation hospitalo-universitaire et permettra aussi aux médecins spécialistes de suivre des interventions chirurgicales par un système photographique diffusé à partir des blocs opératoires.

Pour ce qui est du coût de ce projet, confié à «Abratina Constructura», une entreprise portugaise, M. Gaceb, révèle qu’il est de 230 milliards de dinars concernant sa réalisation et de 150 milliards de dinars pour son équipement. S’agissant du retard quant à la livraison de l’ouvrage, M. Gaceb nous dira que «la structure n’a pas accusé de retard, puisque elle sera mise en service dans le délai imparti par le ministère de tutelle».

Rabéa Saïm