L’interlocuteur regrette le peu d’intérêt accordé à la santé mentale. Cette rencontre entre dans le cadre d’un accord avec l’Institut français da la santé. Selon M. Goual, «la rencontre sera sanctionnée par la création de groupes de recherche algéro-français, composés de spécialistes en santé mentale et neuroscience».

Le but est l’échange d’expériences dans le domaine de la recherche et le suivi des malades, surtout que la France est classée 2ème en Europe et 6ème mondiale dans ce domaine. Dans ce cadre, une réunion regroupe les médecins algériens et leurs confrères français.

La dépression à la schizophrénie, les troubles mentaux, en augmentation, seront la deuxième cause de mortalité et de handicap d’ici à 2020. En Algérie, la plus fréquente des maladies mentales est la dépression nerveuse, touchant 20% des femmes et 15% des hommes, à des degrés plus ou moins prononcés. Aussi, malgré l’importance croissante de ces pathologies, l’Algérie ne dispose pas de suffisamment d’infrastructures.

La région Ouest ne compte qu’une seule structure de prise en charge des personnes souffrant de troubles psychiatrique. Il s’agit l’EHS de psychiatrie de Sidi Chami.

Un Etablissement Hospitalier Spécialisé en santé mentale sera réalisé à Tafraoui dans la wilaya d’Oran. Cet établissement hospitalier, qui viendra en complément avec celui de Sidi Chami qui date de l’époque coloniale avec ces 300 lits, accuse ainsi une saturation en recevant des malades de toute la région de l’Ouest du pays. Le nouvel Hôpital spécialisé sera construit sur une superficie de 70 hectares à proximité de la forêt de Tafraoui, dans les normes internationales, pour assurer la prise en charge et le traitement des malades mentaux et autres patients. Il aura une capacité d’accueil de 700 lits, indique-ton auprès de la DWSP.

Tegguer Kaddour