Cela a été assuré en étroite collaboration avec le professeur Hantala, du service de chirurgie infantile. «Nous avons pu greffer trois adultes et deux enfants avec la précieuse contribution du professeur Hantala et du service de néphrologie. Il a été ainsi décidé qu’un programme sera fixé pour réaliser, dans un premier temps, une greffe tous les quinze jours jusqu’à ce que nous arrivions à une activité régulière, soit une greffe par semaine. Désormais, les adultes seront pris en charge par le service de chirurgie et les enfants au niveau de la CCI», nous a confié le Pr Chaou. Les couples concernés ont pour la majorité un lien familial.
Les dons de rein ont été faits par les parents pour sauver les enfants ou inversement.

Parmi ces cinq patients, deux frères insuffisants rénaux ont bénéficié de cette intervention chirurgicale et les donateurs sont la maman et la sœur âgée de 28 ans. Un autre patient, père de famille âgé de 49 ans, a reçu le rein de sa fille âgée de 22 ans.
Et un jeune père de 46 ans a donné son rein à son enfant de 9 ans.
Des malades sont ainsi aujourd’hui sauvés, et c’est ce qui leur permettra de continuer à avoir une vie normale. «Il est clair que la greffe rénale est le moyen thérapeutique le plus efficace pour les insuffisants rénaux. Nous encourageons cette activité et l’équipe médicale de poursuivre son œvre pour permettre à de nombreux patients de s’en sortir», a souligné M. Baradjouane, directeur de l’hôpital de Beni Messous.

Djamila Kourta