Plusieurs médecins détiennent des agréments et exercent alors que leurs cabinets médicaux sont loin des normes obligatoires. Outre la superficie inappropriée, des sanitaires inexistants ou le cabinet ne dispose pas, pour les clients, de deux salles d’attente, une pour femmes et l’autre pour hommes selon la règlementation. Sur ce volet, le directeur de la Santé est intransigeant et ferme : «Les sanitaires (toilettes) doivent être accessibles aux clients donc la mise en conformité est obligatoire», a fait savoir le premier responsable de la santé à Oran et enchaîné : «Certains médecins n’hésitent pas à réduire l’espace de leur cabinet médical une fois l’agrément obtenu, faisant fi de la règlementation». En effet, les droits des clients sont souvent bafoués.

Sanitaires inexistants ou fermés, espace réduit, salles d’attente minuscules et inconfortables… «La fermeté exprimée par le directeur de la Santé de la wilaya d’Oran doit être appliquée sur le terrain. L’hygiène ne fait pas l’unanimité d’un cabinet à un autre», renchérit un malade. D’autre part, les malades participent passivement à cet état de fait en acceptant de se soigner dans de mauvaises conditions d’hygiène et d’espace. Cependant, la visite de quelques cabinets médicaux a permis de constater des disparités flagrantes. Non ! Ce n’est pas une question de prix de la consultation ou des soins qui déterminent la qualité de la prise en charge mais la conscience de chaque médecin et de chaque malade.

Noureddine B.