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Revue de presse

Plan cancer 2015-2019 du Pr Messaoud Zitouni : un état des lieux et des propositions

El Watan | Algérie | 26/01/2014

Renforcer la qualité de la prise en charge et lutter contre les inégalités dans l’accès aux soins. Les premières propositions contenues dans le plan cancer pour la période 2015-2019 remises par le professeur Messaoud Zitouni au président de la République il y a deux mois et présentées lors du colloque international sur les politiques de santé organisé par le ministère de la Santé les 18 et 19 janvier, mettent en exergue toute la complexité de la prise en charge des patients atteints de cancer.

Un état des lieux peu reluisant a été établi et le professeur Zitouni semble n’avoir négligé aucun aspect lié à la problématique de la prise en charge de cette maladie en Algérie. Il a rappelé, encore une fois, les alertes des professionnels de la santé qui font face depuis plus d’une décennie à la montée vertigineuse du nombre de cas de cancer, toutes localisations confondues, avec des moyens très réduits. Si l’on a réellement investi et consenti des efforts considérables sur le plan thérapeutique, la prévention, elle, reste encore inexistante.

C’est justement sur cet axe que doivent être bâties les bases d’un plan cancer qui sera l’outil incontournable des professionnels de la santé. Ainsi, un travail de fourmi effectué durant toute une année a permis au professeur Zitouni de voir la réalité en face, réalité qu’il n’a d’ailleurs pas cachée. «Un état des lieux a permis de constater que le pays disposait d’atouts non négligeables et d’infrastructures, d’équipements, de ressources humaines et même de disponibilités financières. Atouts et ressources mal utilisés en raison essentiellement d’un défaut d’organisation», a-t-il relevé. Et de signaler : «La réussite de ce plan est un défi et une rude bataille que nous devons gagner, car ce sera la locomotive qui mènera tout notre système de santé vers des changements auxquels nous aspirons tous.» Il est donc convaincu qu’il est temps de relever le défi et de se mettre au travail.

La première étape de ce travail, effectué en collaboration avec un groupe de réflexion multidisciplinaire et multisectoriel, a consisté alors en une large concertation avec tous les acteurs concernés par la prise en charge du cancer et un travail de terrain pour situer les vrais problèmes qui empêchent une avancée réelle dans l’accès aux soins spécifiques de cette maladie. Une série de thématiques liées au parcours du malade, les tâches des professionnels, la communication, le financement, la formation, la recherche, la prévention et la réglementation ont été analysés et des propositions ont été faites pour remédier «aux dysfonctionnements liés à certains problèmes d’organisation et à l’absence d’une réelle coordination intersectorielle, la non-communication de l’information sanitaire aux registres du cancer, le manque d’informations fournies aux patients, les disparités régionales des ressources et de l’organisation des soins, le retard du diagnostic du fait de la non-existence d’un réseau cancer et la pénurie de médicaments».

Il est donc clair pour le professeur Zitouni et son équipe qu’il est temps d’«investir fortement en amont dans la prévention primaire et maîtriser en aval le coût des thérapies par l’élaboration de consensus diagnostics et thérapeutiques». La lutte contre cette maladie et l’amélioration de la prise en charge des patients passent donc, selon le professeur Zitouni, par la mise en place des programmes de prévention contre les facteurs de risque, la facilitation du parcours du patient, le raccourcissement du délai diagnostic, la redynamisation du traitement et l’augmentation du financement.

Parmi toutes ces propositions qui restent encore au stade de suggestions et dont l’application demandera encore plusieurs mois voire des années, la réflexion sur la stratégie de lutte contre les facteurs de risque est déjà entamée.
Un projet que le ministère de la Santé devrait accélérer pour pouvoir prétendre à mettre en place au moins une recommandation des propositions de cette première mouture du plan cancer. Le professeur Zitouni a également recommandé l’institutionnalisation d’un registre du cancer, le renforcement du programme national de lutte contre le tabac, développer le dépistage des cancers prévalents, dispenser la chirurgie carcinologique dans les EPH et EHS, la mise en place d’un dossier médical patient unique et informatisé, l’installation d’un système d’information sur les cancers liés à l’environnement et ceux associés à des facteurs de risques professionnels.
Comme il a, bien sûr, insisté sur la veille épidémiologique permanente, l’accueil, le traitement chirurgical, la radiothérapie et les soins palliatifs.

Ce qui nécessite, a estimé le professeur Zitouni, la normalisation de l’ensemble des services d’imagerie médicale, la mise en place d’une politique de maintenance, l’augmentation du nombre de services de médecine nucléaire et l’acquisition d’un pet-scan.

Des rendez-vous de radiothérapie à moins de six semaines

La radiothérapie, une chaîne indispensable dans le traitement de nombreux cancers, reste encore un problème non résolu. Les quelques centres actuellement fonctionnels connaissent de sérieuses perturbations. Ce qui rend les listes d’attente de plus en plus longues, au point où des rendez-vous sont fixés entre six mois à une année. L’acquisition d’appareils ne semble pas être la solution, puisque les infrastructures adaptées à ce type de machines tardent à être équipées.

Pour le professeur Zitouni, le plan cancer doit donc avoir comme objectif de réduire les délais des rendez-vous à moins de six semaines. Il recommande donc de rétablir les capacités des centres des CHU d’Oran et de Constantine, nommer un chef de projet unique pour le pilotage des centres en réalisation, envisager une coopération extérieure pour collaborer à l’accélération de toutes les étapes restantes jusqu’à la mise en fonction des CAC, établir des relations contractuelles entre établissements publics et privés pour une durée d’une année renouvelable, engager des négociations pour arrêter un tarif en association avec la CNAS, identifier les structures privées visées par cette mesure et optimiser les 7 centres en projet.

Djamila Kourta

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