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Le quotidien d'Oran | Algérie | 12/12/2006
Concernant le nombre de salles de soins qui constituent les structures sanitaires légères d’importance capitale pour les soins, notamment dans les zones rurales, on apprend que leur nombre est de 126 salles de soins, dont 36 demeurent fermées, soit une salle de soins pour 7.155 habitants alors que la moyenne nationale est d’une salle pour 2.000 habitants. On apprend également que le secteur de la santé fait face à un sérieux problème de déficit en encadrement médical et paramédical au niveau des trois établissements hospitaliers, déjà confrontés à des problèmes relatifs à leur gestion et la vétusté d’un certain nombre de leurs équipements et l’expiration du délai de vie de leur infrastructure, comme celle de Taher construite en préfabriqué au milieu des années 80 et dont le remplacement par un nouvel hôpital est une urgence de l’heure.
Le déficit en question rend la mission du staff médical et paramédical de plus en plus difficile, voire contraignante, notamment la mobilité courante des effectifs. A ce sujet, les trois secteurs sanitaires de la wilaya souffrent d’un manque crucial de médecins spécialistes, car ils ne comptent que 136 médecins spécialistes, soit un médecin pour 4.735 habitants. Ce déficit constitue un vrai casse-tête pour les autorités locales quant à la prise en charge des malades, notamment les femmes s’apprêtant à accoucher au niveau de la maternité de l’hôpital Med Seddik Benyahia de Jijel.
Celle-ci, de l’avis de nombreux citoyens avec lesquels nous nous sommes entretenus, est devenue un cauchemar qui hante les esprits des femmes en voie d’accouchement. La couverture sanitaire en facteur humain dans le domaine bucco-dentaire demeure en outre en deçà des besoins de la population locale d’une région où la carie dentaire constitue une maladie qui prend de l’ampleur, notamment parmi les élèves. A cet effet, on apprend que le secteur en question compte 171 chirurgiens-dentistes, soit un dentiste pour 8.152 habitants.
Pour ce qui est du nombre des paramédicaux opérant dans les trois secteurs sanitaires, il est de 1.339, soit une moyenne d’un paramédical pour 480 habitants, alors que la moyenne nationale est d’un paramédical pour 200 habitants.
Bouhali M. C.
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