Accès à la rubrique « Autogestion de la santé »
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Watan | Algérie | 19/01/2014
Un point important à partir duquel doit découler toute une démarche et une série de mesures organisationnelle, managériale et financière. «La priorité sera donnée, lors de cette rencontre, aux volets liés au financement, à la prise en charge des usagers de la santé et à l’amélioration des services», a déclaré Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, à l’ouverture des travaux. Comme il estime qu’il est obligatoire de «mettre en place des stratégies globales en vue de moderniser et développer le système sanitaire au cours des cinq prochaines années», a-t-il ajouté en faisant référence au plan et à la feuille de route mis en place au préalable. Cela doit passer, a-t-il encore souligné, par la révision du système actuel de santé, de la législation en vigueur, revoir les méthodes de travail et les moyens de gestion des services de santé publique, ce qui nécessitera la mise en place de nouveaux modèles de gestion.
Il est donc question de préparer, à l’issue de ce colloque international, la nouvelle loi sanitaire rangée dans les tiroirs du ministère de la Santé depuis 2003 pour être déterrée en 2011, pour laquelle une conférence nationale a été organisée en grande pompe au Palais des nations à Alger pour être enterrée une seconde fois quelques mois après. Cette réforme consistera aussi à revoir les modalités de financement du système de santé, dont un modèle a été aussi proposé depuis 2005, mais n’a jamais vu le jour. Il s’agit de la contractualisation, un concept qui mettra fin à une gratuité indiscriminée des soins, comme l’a bien souligné Ali Chaouche, ex-cadre du ministère de la Santé, et qui a présenté une communication sur le financement du système de santé. «Il est temps de mettre en place des relations contractuelles entre les bailleurs de fonds et les hôpitaux ainsi qu’avec les cliniques privées. Comme il est urgent de procéder à la révision de la tarification qui est aujourd’hui obsolète», a-t-il recommandé. Une fois le cadre législatif corrigé et validé, des assisses nationales de la santé interviendront pour justement porter tous les correctifs à ces dysfonctionnements qui paralysent d’une manière continue les services de santé publique.
Ainsi, ces assises qui seront organisées en mars prochain «réuniront tous les acteurs du secteur qui contribueront à la mise en place de nouvelles bases plus adaptées aux transformations que connaît la société algérienne, et ce, dans l’optique de promouvoir la santé en Algérie», a ajouté M. Boudiaf, et de rappeler la réception, durant la prochaine décade, de 15 000 lits, alors que la priorité sera donnée à la réalisation de 10 centres hospitaliers.
Djamila Kourta
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.