Accès à la rubrique « Autogestion de la santé »
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Watan | Algérie | 21/01/2014
Des priorités sont aujourd’hui à définir afin d’élaborer et d’appliquer une politique de santé totale et globale, répondant à tous les défis auxquels nous faisons face et posant un cadre structurant assurant la continuité et la durabilité des mesures que nous avons déjà entamées pour sortir le secteur de la tourmente des problèmes dont il souffrait, aussi bien en matière de disponibilité des médicaments, des vaccins et d’organisation des soins que dans le domaine de la réorganisation de la carte sanitaire pour assurer des services de proximité dans un cadre réhabilitant de la pyramide de la santé», a déclaré Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
Et d’insister sur le changement des modes de gestion et de financement des activités médicales afin d’assurer une bonne gouvernance, de maîtriser les coûts et d’aller au financement des activités en introduisant des mécanismes incitatifs au titre de la réhabilitation des compétences et de la valeur du travail. Un objectif auquel ont adhéré tous les participants, mais qui ne peut être possible, selon le Farid Chaoui, professeur en gastroentérologie et expert en matière de réforme du système de santé, sans la hiérarchisation des priorités, un système complètement transparent d’allocation des ressources, avec la participation de tous les intervenants et un programme national de court, moyen et long termes qui s’appuie sur les vrais besoins de santé.
Assurer une bonne gouvernance
«Sans ces instruments ce seront, comme c’est le cas actuellement, les jeux de lobbies qui s’imposeront», en précisant qu’avec l’actuel système, la part des ménages est passée de 10 à 40%. Pour lui, il s’agit de se lancer dans une refonte profonde de l’organisation interne et «une large décentralisation pour stopper la dérive des financements et les gaspillages, comme cela se passe actuellement, arrêter de mettre des appareils coûteux dans tous les centres, ce qui est aujourd’hui impossible». «Il est plutôt urgent d’investir dans la prévention et il faut travailler sur des bases réalistes» a-t-il recommandé. Et de signaler que «l’Etat ne peut pas subvenir aux besoins et à la en charge de la santé de tous les Algériens». Une déclaration qui a fait réagir l’assistance.
«La Constitution consacre le droit à la santé à tous les Algériens sans aucune distinction», a répondu le Pr Bourezague, spécialiste en chirurgie cardiaque, qui a plaidé pour l’augmentation des dépenses de santé par habitant avec la révision à la hausse du pourcentage du PIB qui y est consacré, qui est actuellement de 6,5%.
Un débat qui a bien montré que le système de santé exige un changement qui est «la mise en œuvre d’une politique de santé intégrée et globale après la révision du code de la santé, dépassé», a déclaré le ministre de la Santé.
Djamila Kourta
APIDPM © Copyright 2000-2025 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.