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El Watan | Algérie | 22/01/2014
Selon le professeur Bouzid Arbaoui, «En Algérie, avec 45 000 nouveaux cas de cancer diagnostiqués chaque année, cette pathologie est devenue émergente et constitue un problème de santé publique majeur. Les cancers digestifs représentent 30 % de l’ensemble de ces cancers avec un âge moyen de survenue de 55 ans. Le cancer de l’estomac est classé au 4ème rang de l’ensemble des cancers (après celui du poumon, du sein et le cancer colorectal), avec une moyenne annuelle de 3 000 cas chez les hommes et 2000 cas chez les femmes, selon les statistiques de 2004 du registre des cancers d’Alger qui représente une moyenne nationale. Il se caractérise par la sévérité de son pronostic, un diagnostic souvent trop tardif chez presque 3/4 des patients, d’où la difficulté de son traitement…. »
Justement, l’objectif de cette journée vise à l’amélioration de la prise en charge globale et multidisciplinaire de ce cancer redoutable qui est à l’origine de près de 800 000 décès chaque année dans le monde. Pendant cette manifestation scientifique, des conférences et communications ont été animées sur l’épidémiologie, le diagnostic clinique, l’endoscopique, la radiologique, les nouvelles modalités du traitement chirurgical et aussi l’apport des nouveaux moyens thérapeutiques. Concernant les maladies inflammatoires chroniques intestinales (recto-colite hémorragique et maladie de Crohn), elles se caractérisent par une inflammation de la paroi d’une partie du tube digestif.
Le Pr Arbaou explique : «Ce sont des affections émergentes dans notre pays et demeurent potentiellement graves de par les complications qu’elles peuvent provoquer à type de perforations, d’occlusions intestinales et de fistules complexes, nécessitant souvent des interventions chirurgicales lourdes et mutilantes.» Cependant, notre interlocuteur tient à rassurer : «Le développement ces dernières années des biothérapies, nouvelles classes thérapeutiques à base d’Anticorps anti TNF : Infliximab et Humira, a révolutionné la prise en charge des patients atteints des formes sévères de ces maladies résistantes au traitement médical standard (Aminosalicylate, corticoïdes, immunosuppresseurs). Ces molécules disponibles dans notre pays diminuent le recours à la chirurgie, réduisent le nombre d’hospitalisations et permettent une cicatrisation des lésions ainsi qu’une mise en rémission de la maladie.»
Chahredine Berriah
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