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Le quotidien d'Oran | Algérie | 12/01/2014
La précision est très juste notamment depuis que le pouvoir politique avait décidé de séparer entre les deux en créant un ministère délégué à la Recherche. Aucun contact entre les deux entités n'était alors possible d'autant qu'une terrible animosité avait émaillé les relations entre leurs responsables respectifs. Pourtant, la recherche a son poids dans les textes, puisqu'elle est «payante et payée». Mais, expliquent les spécialistes de la santé, «ce sont les médecins qui ne sont pas motivés pour en faire parce qu'ils estiment qu'ils ont trop de malades à soigner et donc pas de temps pour s'y consacrer. » Une explication qui pourrait en gros, synthétiser la situation désastreuse qui prévaut dans le secteur de la santé.
Le plus grave est le chiffre avancé par ce même professeur relatif au nombre des malades en attente d'une greffe du rein ; «plus de 8000 patients,» a-t-il déclaré. «C'est à peine 10% des malades qui reçoivent un organe d'un de leurs proches,» a-t-il alors affirmé. Il avoue notamment que la greffe d'organes à partir de cadavres reste un vœu pieux. «Nous avons pratiquement 100% de réponses négatives quand on fait la proposition aux familles,» dit-il. Le corps médical recommande qu' «une campagne de sensibilisation doit être menée au sein de la société, dans les écoles et dans les mosquées pour convaincre les citoyens de l'importance de la greffe d'organes à partir de cadavres.»
En attendant, les spécialistes appellent à la promotion de la recherche puisque le nouvel institut que Blida abrite a pour mission de «développer la recherche sur les maladies du rein, la formation médicale et paramédicale sur la néphrologie et l'urologie.» Il devra par ailleurs, assurer «une prise en charge hautement spécialisée des maladies du rein et de l'urologie.» L'Institut national du rein et de la greffe d'organes (INRGO) se constitue de 4 blocs opératoires, 1 de transplantation, d'une unité exploration, une imagerie et un laboratoire. Il possède 6 salles de consultations ordinaires et une d'urgence. Le Premier ministre lancera au chef du projet que le guichet d'accueil n'est pas «beau à voir». Il lui demandera de créer «de grandes salles d'attente pour les accompagnateurs des patients puisqu'on sait, chez nous qu'ils sont toujours nombreux.» Le 1er ministre ordonnera avec le sourire que «dans trois mois, tout doit être achevé, et le travail devra commencer». Les travaux de réalisation de l'INRGO dont l'enveloppe financière est de deux milliards de dinars ont débuté en 2011 et sa réception est prévue pour juin de l'année courante.
par G.O.
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