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El Watan | Algérie | 06/01/2014
L’invité de la Radio nationale a proposé aussi la tenue d’un conseil du gouvernement qui serait exclusivement consacré à l’examen des carences qui empêchent d’offrir des prestations sanitaires de qualité aux citoyens et en présence des secteurs annexes concernés (ministères de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du Travail et de la Sécurité sociale).
Le docteur Bekkat Berkani a évoqué, entre autres priorités à prendre en charge, la révision de la loi sanitaire et de la carte sanitaire, la réhabilitation des structures de santé, notamment celles de proximité, l’abrogation du temps complémentaire et l’augmentation d’un personnel de santé avec la formation adéquate qui doit l’accompagner, la finalité étant «le rétablissement de la confiance entre le citoyen et la santé», a-t-il observé. Il a précisé qu’il était «impératif» de réviser la loi sanitaire qui remonte à 1985 et qui est devenue «trop vieille», et ce, en tenant compte des évolutions technologiques qui interviennent en permanence, de sorte qu’elle soit «une loi qui résiste au temps», qui prenne en considération, entre autres questions, celles relevant de l’éthique et de la déontologie. L’intervenant a également estimé nécessaire de réorganiser le déploiement du personnel médical au niveau des structures sanitaires, notamment à l’intérieur du pays, de sorte que les «résidents soient fixés», à travers des avantages sociaux et la mise en place d’un environnement encourageant.
Plaidant pour une santé publique qui réponde à hauteur de 80% aux besoins sanitaires du citoyen, le docteur Bekkat Berkani a particulièrement mis l’accent sur le «maillon faible» que constitue le paramédical, alors qu’il est «le plus près» du malade et est «tenu à autant de qualifications que le médecin». Relevant, par ailleurs, une anomalie qui consiste à importer des équipements moyennant de grands coûts, l’intervenant a déploré que «face à une forte demande, ce matériel ne résiste pas», suggérant une réorganisation des structures de santé de sorte à mieux gérer les flux de malades. Le représentant des médecins algériens a plaidé, par ailleurs, pour une révision du rôle de l’Ordre qu’il préside.
R. B.
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