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El Watan | Algérie | 15/12/2013
C’est pourquoi, il a recommandé de procéder à ce dépistage, surtout lorsqu’il y a déjà des cancers dans la famille. «Il y a une population à risque qui doit être informée et sensibilisée afin de se faire dépister. La prise en charge est vite assurée puisque les traitements existent aujourd’hui», a-t-il indiqué. Le Dr Ounnoughene estime que la pathologie reste très importante et elle prend de l’ampleur. Ce qui est inquiétant pour lui, c’est le stade auquel arrivent les patients algériens. «Il y a un gros réservoir de cas métastatiques et ce sont ceux-là qui viennent en consultation. En France, ces cas-là ont totalement disparu», a-t-il déploré, en précisant que c’est à ce niveau-là qu’il faut travailler pour sensibiliser les gens au dépistage précoce.
Deux autres thèmes ont été débattus lors des ces deux journées du 9e congrès national. Il s’agit, précise le Dr Ounnoughene, des tumeurs malignes des testicules qui touchent essentiellement l’adolescent et l’adulte jeune en pleine période d’activité sexuelle et dont le pronostic est globalement favorable quel que soit le stade de découverte. Leur traitement associe la chirurgie à la chimiothérapie et à la radiothérapie. La troisième thématique traite de l’hypofertilité de l’homme. Une pathologie qui impose, selon lui, une prise en charge multidisciplinaire du couple impliquant urologues, gynécologues et biologistes.
«Les urologues algériens sont aujourd’hui bien armés pour prendre en charge ce type de pathologie et assurer un très bon suivi», a-t-il ajouté, et de rappeler que l’Algérie a été l’invitée officielle au 107e congrès de l’Association française d’urologie (AFU) qui s’est tenu du 20 au 23 novembre dernier à Paris, où l’urologie algérienne a été honorée. «La médaille Felix Guyon, la plus haute distinction de l’AFU, a été décernée en reconnaissance des progrès accomplis par cette spécialité dans notre pays. Une fierté pour nous, mais nous avons encore besoin de faire avancer notre spécialité», se félicite-t-il. Et de signaler que trois communications (voir encadré) des urologues algériens ont été retenues à ce congrès.
Djamila Kourta
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