Santé Maghreb en Algérie -


encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_strides

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse

Revue de presse

El Bayadh : se soigner, «un droit» élémentaire inaccessible !

El Watan | Algérie | 10/12/2013

C’est dans une salle frigorifique et dépourvue d’équipements médicaux de base, que sont accueillis les malades qui affluent des hameaux épars de la steppe. Les habitants des communes enclavées et profondément «enfouies» au milieu des immenses et hautes touffes de nappes alfatières ne sont guère toutes logées à la même enseigne que le reste des autres localités du Nord du pays, et pour cause, le cas de figure que nous avons pu constater de visu dans le chef-lieu de la commune de Kef-El-Ahmar (daïra de Rogassa) est des plus significatifs.

C’est dans une salle de consultations frigorifique et dépourvue d’équipements médicaux de base de première nécessité et des plus élémentaires soient-elles, que sont accueillis des centaines de malades du chef-lieu de cette commune, qui affluent quotidiennement de toutes parts des hameaux et des contrées environnantes, les plus enfoncées de la steppe.

Très matinaux, ils se sont levés bien avant le premier chant du coq en parcourant le plus souvent plus d’une quarantaine de kilomètres pour arriver avant l’heure légale d’ouverture de la seule polyclinique du chef-lieu de la commune. Des patients, parmi lesquels on y compte des nourrissons, des personnes âgées grabataires, transis de froid, sont contraints, quotidiennement, de battre le pavé devant le siège de la seule structure médicale de la ville pendant plus de trois heures pour ouvrir droit à l’une des plus brèves consultations médicales.

Selon les affirmations de certains patients, soit plus d’une dizaine de chefs de famille de nomades rencontrées sur le seuil de la polyclinique, la fréquence des visites et tournées du médecin, synonyme de messie, en zone rurale ne passe jamais inaperçue et devient, ces derniers mois, de plus en plus rares, à telle enseigne que lorsque la présence de celle-ci est signalée parfois rarement, voire trimensuellement sinon jamais dans les différents vastes espaces de la région, elle relève du miracle. Cet état de fait n’est que le résultat de l’application du calendrier établi unilatéralement par le D.S.P.

Selon le médecin généraliste affecté à cette polyclinique, qui cite nous ne sommes pas autorisés à effectuer des sorties en zone rurale, sauf à titre exceptionnel et en cas d’apparition d’une épidémie et ceci, avec l’accord préalable du DSP et une autorisation signée par le ministère de la Santé publique et de la Population.

Armés d’une bonne dose de sagesse et de patience, nous nous sommes rendus sur les lieux de cette structure sanitaire du chef-lieu de cette commune et mal nous a pris puisque nous avons été pris à partie d’une façon peu chevaleresque et maladroitement par le médecin généraliste de cette unité sanitaire qui nous a empêché, d’une manière très musclée et plus franchement très peu cavalière, de pénétrer à l’intérieur de cette polyclinique.

Une foule compacte de patients, de tous âges et des deux sexes, désorientée et souffrante nous a conseillé de prendre notre mal en patience car ce seul médecin généraliste en fonction, nous a-t-on susurré à l’oreille, est plus préoccupé de l’état de santé de son véhicule personnel que de celui de ces dizaines d’êtres, en face de lui, en guenilles sortis par magie des dessous des tentes. Ce médecin, unique responsable de cette unité sanitaire, nous a signifié, toute honte bue et sans pudeur aucune, «qu’il ne fait qu’exécuter au mot et la lettre les récentes et strictes directives de l’actuel directeur de wilaya par intérim de la D.S.P., émanant du ministère de la Santé, lesquelles stipulent, toujours selon lui, que l’accès aux établissements de santé de proximité est strictement interdit aux journalistes». Nous avons été éconduits manu militari, avec brutalité et sans ménagement vers la porte de sortie par ce même médecin généraliste qui s’est autoproclamé en un véritable et incontestable maître des lieux.

Cette polyclinique est dotée, depuis plus de deux années, d’un équipement matériel de radiologie des plus modernes et des plus sophistiqués, acquis au prix fort, lequel se trouve actuellement remis aux oubliettes et déposé dans une remise de l’ établissement hospitalier de ce chef-lieu de commune avec comme seul justificatif, un problème intérieur d’installation électrique de haute tension.

Rafik. M.

Plus d'articles Algérien - Plus d'articles panafricains


Une question ? Une remarque ? Contactez-nous ?

AlgérieSanté Maghreb en Algérie
Le guide de la médecine et de la santé en Algérie


CARTE DU SITE




Connaissez-vous tous les sites web médicaux édités par APIDPM ?

Médecine d'Afrique noire électroniqueMédecine du Maghreb électroniqueOdonto-Stomatologie électronique

www.santetropicale.com - Le guide de la médecine et de la santé tropicalewww.pediatrieafricaine.com - Pédiatrie africaineRencontres Africaines de Nutrition Infantile (RANI)www.sm2ea.com - Santé de la mère et de l'enfant en AfriquePaludisme d'Afrique noirewww.sorlaf.com - Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d'Afrique Francophone


Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !