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El Watan | Algérie | 03/12/2013
Selon ce praticien, 190 cas ont été enregistrés depuis 1986 au CHU Benbadis, dont 37 issus de la wilaya de Constantine. Les malades sont âgés en majorité entre 40 et 70 ans, mais il se trouve parmi eux aussi des jeunes et des enfants. « Rien que pour cette année, nous avons recensé 51 cas, dont 31 hommes et 20 femmes ; 10 parmi ces personnes sont issues de Constantine ; c’est dire que la situation demeure inquiétante », révèle-t-il.
Pour l’invité de la radio, la prévalence parmi les personnes séropositives est estimée à 1000 personnes, d’où l’importance d’intensifier les campagnes de sensibilisation et de vulgarisation en direction de toutes les franges de la société, pour inciter les gens à faire un dépistage. Un simple prélèvement suivi d’analyses qui peuvent se faire au CHU, gratuitement, tout en garantissant l’anonymat. « Ceci nous permettra surtout d’éviter la propagation de la maladie car un malade séropositif peut le rester jusqu’à 15 ans, sans avoir les symptômes d’une quelconque maladie, sauf certaines pathologies dite opportunes, alors qu’il peut contaminer plusieurs personnes, ce qui est plus dangereux », affirme notre interlocuteur.
C’est le seul moyen de prévention efficace à ce jour, en attendant une avancée dans les recherches médicales. Il faut dire quand même que depuis l’apparition de cette maladie au milieu des années 1980, des avancées notoires ont été enregistrées sur le plan médical. Le Pr. Abdennour terminera sur une note d’optimisme concernant la prise en charge en Algérie des femmes enceintes séropositives, où grâce aux nouveaux traitements disponibles, il est devenu possible de réduire le taux de transmission du virus HIV de la mère au bébé, passé de 50% à moins de 1%, ce qui est déjà très important dans la lutte de la maladie du siècle.
Arslan Selmane
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