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Revue de presse

Dr Amina Oumeziane Haddadj. Présidente de la Société algérienne de médecine de la reproduction Samere : «Les techniques sont de plus en plus maîtrisées comme la culture prolongée des embryons»

El Watan | Algérie | 01/12/2013

Le docteur Amina Oumeziane Haddadj, présidente de la Société algérienne de la médecine de la reproduction et directrice du centre Tiziri, à Alger, revient dans cet entretien sur la promotion de la médecine de la reproduction et les succès des techniques de procréation. La Société algérienne de la médecine de la reproduction organise à Alger son premier congrès en collaboration avec la Fédération internationale des sociétés de fertilité. Quels sont les principaux objectifs de cette rencontre scientifique de deux jours ?

Pour notre société, il est important de promouvoir l’activité de l’assistance médicale à la procréation en Algérie. Notre objectif est aussi de créer un pont entre nous et les pays qui pratiquent l’assistance médicale à la procréation depuis plus de trente ans et importer les nouvelles technologies en la matière. C’est également l’opportunité pour échanger les expériences et le savoir.
Les techniques de lutte contre l’infertilité à travers la procréation médicalement assistée ont beaucoup évolué. De nombreux centres de PMA en Algérie affichent des taux de réussite dépassant les 30%. Les couples algériens souffrant d’infertilité ne sont plus tentés d’aller en Tunisie pour se faire soigner. Peut-on dire aujourd’hui que toutes les techniques sont bien maîtrisées en Algérie ?

Oui, les techniques d’assistance médicale à la procréation sont de plus en plus maîtrisées en Algérie, à l’instar de ce qui se fait en Tunisie ou ailleurs. Cependant, la science avance, les techniques changent et évoluent, nous avons toujours besoin de progresser. C’est justement le but de ce congrès durant lequel de nombreux spécialistes étrangers ont communiqué et abordé en apportant des réponses aux problèmes auxquels nous faisons face.

De nombreuses grossesses multiples ont été enregistrées chez les femmes qui ont été prises en charge dans le cadre d’une PMA. Cela ne représente-t-il pas un danger sur la santé de la mère et de l’enfant ?

Certes, la grossesse multiple (je dirai à haut rang triplet et plus) constitue un danger pour la santé de la mère et de l’enfant. C’est l’une des principales complications de l’assistance médicale à la procréation. Elle est considérée même comme un échec. Cette complication se voit maintenant de moins en moins depuis, car les techniques sont de plus en plus maîtrisées, comme la culture prolongée des embryons permettant une meilleure sélection embryonnaire, la vitrification embryonnaire (nouvelle méthode de congélation embryonnaire) permettant la réduction du nombre d’embryons à transférer et vitrification des embryons surnuméraires, offrant ainsi de nouvelles chances de grossesse au couple à moindre coût et surtout à moindre contrainte, puisque la patiente n’a pas besoin de refaire les traitements et ponction folliculaire.

Les coûts de la PMA sont relativement chers pour les revenus moyens ou faibles. De nombreux couples sont dans l’impossibilité d’en bénéficier. Quel est, d’après vous, le meilleur moyen d’offrir cette chance à tous ceux qui en souffrent ?

Le coût d’une tentative de fécondation in vitro est élevé ; cependant il est, à ma connaissance, parmi les moins élevés au monde pour une technique similaire avec un même équipement des réactifs et un consommable identiques. Les autorités concernées devraient se pencher vers cette tranche de la population qui vit un drame social et contribuer au remboursement d’au moins deux tentatives, ne serait-ce qu’à 50%. Aussi, l’ouverture de centres dans le secteur public permettrait à de nombreux couples d’avoir accès à ces techniques. Les traitements de la stérilité ne devraient pas être assimilés à un traitement de luxe. La stérilité est un problème de santé publique reconnu par l’OMS comme une maladie. L’enfant, pour ces couples, c’est la vie !

Djamila Kourta

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