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Le quotidien d'Oran | Algérie | 30/11/2013
Les intervenants ont été unanimes à estimer que pour améliorer le traitement de cette pathologie considérée comme la première maladie chronique du pays, c'est la prévention à travers une prise en charge efficiente et régulée qui demeure la seule voie salutaire pour réduire le taux de mortalité. L'un des organisateurs, Dr Remili, cardiologue et spécialiste des maladies cardiovasculaires, revient sur le but assigné à cet échange d'idées en précisant que la finalité est de débattre de l'application des recommandations pour la prise en charge de la HTA, en relation avec les données relevées par la société algérienne de l'hypertension, indiquant qu'un patient hypertendu sur quatre est susceptible d'être victime de complications cardiovasculaires. Notre interlocuteur rappelle, dans ce même ordre d'idées, que les spacialistes à travers le monde n'ont cessé de tirer la sonnette d'alarme depuis 30 ans en proposant des recommandations, mais qui restent insuffisantes. Ceci se traduit essentiellement par un faible taux de dépistage de la maladie et, par conséquent, de son traitement et du contrôle de son évolution. Pour le cas de l'Algérie dont le système de santé publique est basé théoriquement sur la prévention, le même spécialiste estime qu'un point de conjoncture concernant cette pathologie dévastatrice s'impose et peut se réaliser à travers une enquête épidémiologique sur un échantillon représentatif des hypertendus. Les spécialistes s'accordent à avancer que la prévalence de la HTA en Algérie est estimée à 35% de la population de plus de 18 ans, selon une étude datant de 2005, qui indique également que cette maladie évolue en silence et peut engendrer des complications sur les organes nobles comme le cerveau, le cœur ou le rein.
par Salah C.
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