Pour information, il y a des malades qui ont besoin de deux bouteilles par jour ; ils ne peuvent se les procurer qu'auprès de l'entreprise qui en détient le monopole dont l'usine se trouve à St Hubert en face de la caserne de la gendarmerie. Ce produit, ne figurant pas dans la nomenclature des produits remboursés par la CNAS, n'est pas à la portée de toutes les bourses. L'association Chougrani, consciente de ce problème, entreprend actuellement des démarches auprès de la CNAS, dira son président, pour prendre en charge ces malades âgés, souvent seuls, et qui n'ont aucune ressource. Cette entreprise allemande, détenant le monopole de fabrication des bouteilles d'oxygène, se doit encore, dans le cadre de ses activités humanitaire de faire le petit geste pour insuffler de l'oxygène et de l'espoir dans les poitrines des souffrants.

par T. Lakhal