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Le quotidien d'Oran | Algérie | 21/11/2013
«Ils sont 12 000 qui attendent leur tour», ajoute Mme Djamaa, avant que le Dr. Naceri, président de la commission Santé, à l'APW de Constantine, n'indique, par la même voie, que leur nombre se situe aux alentours de 28 000, sur tout le territoire national. "Ces statistiques indiquent, a ajouté ce praticien, qu'on compte en Algérie 100 cancéreux pour 100 000 habitants et qu'il y a, chaque année, entre 300 et 400 nouveaux malades. Il nous faudrait, donc, installer 70 accélérateurs du genre de ceux que vient d'acquérir le CHU de Constantine, pour assurer leur prise en charge".
Le débat a tourné autour de l'opération technique, très complexe et délicate, du démantèlement des bombes à cobalt installées, auparavant, au CAC et leur rapatriement, en Allemagne ou au Canada, et ce, pour céder la place à l'installation des deux autres accélérateurs, à basse énergie, achetés à grands frais aux USA. «En Algérie, il n'existe aucun technicien qualifié pour mener ce genre d'opération qui nécessite le concours d'un expert qui a déjà travaillé dans ce domaine», a déclaré le Dr Brihmat, physicien qualifié dans le traitement par radiothérapie.
Pour rappel, le premier de ces accélérateurs est entré en fonction au mois de septembre dernier. Mais ce seul appareil est nettement insuffisant pour traiter le grand nombre de malades car il ne peut arriver à traiter que 300, dans l'année. Et M. Rouabehi, le directeur du CHU, de répondre que, si tout va bien pour ce qui est de l'opération de démantèlement des bombes à cobalt, les deux autres accélérateurs, en attente d'installation, pourront entrer en fonction, dès le premier trimestre 2014. «Et ainsi, un plus grand nombre de malades seront pris en charge, dans notre centre»
D'autre part, pour ce qui est de l'installation d'un autre appareil, le scanner 3 dimensions, prévu au CHU, M. Rouabehi a annoncé que le contrat pour l'acquisition de cet appareil, a été signé, mardi 19 novembre, après la levée de toutes les réserves, à la Commission des marchés. Et son installation sera terminée, au cours du 1er trimestre 2014. Ce qui a permis à Mme Djamaa d'intervenir, encore, pour lancer un appel pressant aux autorités gouvernementales afin de lever toutes les barrières bureaucratiques qui retardent la livraison de ce matériel perfectionné «car, aujourd'hui les médecins éprouvent de grandes difficultés à lire les radios des os, relativement floues, sur les radios effectuées sur les anciens appareils, et ils ne peuvent délivrer un pronostic qu'au bout de 5 ou 6 heures». Et ce scanner 3D permet, selon elle, une vision très nette des os. Aussi, et en l'absence d'un tel matériel de pointe, le service de radiothérapie ne peut prendre en charge qu'un nombre limité de cancers, comme ceux de l'utérus, de l'appareil digestif, du cerveau «dont la prise en charge n'a commencé que la semaine dernière, dit-elle. Et cette semaine nous sommes en train de prendre en charge le cancer du poumon», a annoncé, en conclusion, le Pr Djamaa.
par A. Mallem
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