Le professeur de la région africaine et du Moyen-Orient, Didier Halimi, a précisé que les pays du Maghreb assurent une meilleure couverture sanitaire pour les diabétiques, mais celui de l'Algérie est le meilleur. «Les Algériens ont accès aux meilleurs traitements ». C'est aussi le cas pour l'Afrique du Sud qui vient juste après l'Algérie. Le professeur a également souligné qu'Israël est au même niveau que l'Algérie en matière d'accès aux meilleurs traitements contre le diabète, des soins et des traitements similaires à ceux utilisés en Europe.

La fausse note concerne le diagnostic précoce de la maladie qui se fait timidement dans certains pays et pas du tout dans d'autres. Les professeurs invités par Sanofi ont précisé que 50 % des personnes de par le monde atteintes de diabète ne sont pas conscientes de leur condition, faute de diagnostic. L'Afrique est le continent qui souffre le plus de l'absence de diagnostic. 81 % des Africains atteints de diabète ne sont pas diagnostiqués. En Afrique du Nord, plus de la moitié de la population n'est pas diagnostiquée. L'Algérie n'échappe donc pas à la règle. Certes, elle assure un meilleur traitement de la maladie à ses citoyens mais le problème de diagnostic se pose, à l'exception de quelques campagnes assurées par des associations contre le diabète. Plusieurs projets pour mener des campagnes de diagnostic sont au menu pour 2014, et seront assurées par le groupe Sanofi et les autorités sanitaires algériennes, avec formation et éducation sur le diabète et des communications interactives entre Sanofi et les diabétiques sur la toile.

Des actions si nécessaires, sachant que la prévalence du diabète sera beaucoup plus importante de 2013 à 2030. L'on compte environ 366 millions de personnes dans le monde atteintes de diabète et une nette augmentation de la prévalence du diabète attendue d'ici 2030 (552 millions, selon les prévisions).

Sanofi/Algérie mène depuis plusieurs années des programmes de formation médicale continue auprès des médecins généralistes et des spécialistes et s'inscrit particulièrement dans l'éducation thérapeutique des patients diabétiques.

par M. A.