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El Watan | Algérie | 10/11/2013
Cette maladie est en forte progression et les moyens pour le diagnostic sont aujourd’hui disponibles dans tous les centres hospitaliers. L’utilisation de l’OTC, un appareil que nous avons acquis récemment, permet de poser le bon diagnostic, surtout dans les cas douteux. Il est aujourd’hui important d’intensifier les campagnes de dépistage car les résultats de nos missions effectuées à travers le territoire ont montré que la moitié des cas de glaucome dépistés ne savent pas qu’ils sont atteints de la maladie. Ce sont ces cas-là qui arrivent en consultation à un stade avancé, a-t-elle précisé, car ils ne sont pas alertés par des douleurs où des rougeurs à l’œil.
Elle recommande donc aux personnes âgées de plus de 40 ans, de consulter à l’effet de dépister un glaucome. Le Pr Zahida Merad, du même service hospitalier est revenue sur les résultats des campagnes de dépistage effectuées depuis 2006 dans le Sud, au Nord et dans les Hauts-Plateaux. Un constat alarmant, puisqu’elle signale que 55% des cas dépistés ne se savent pas glaucomateux. Ce qui aggrave l’état de l’œil, a-t-elle précisé. Il a été, selon elle, constaté que les personnes habitant au Sud présentent des glaucomes plus sévères, car ils ne sont pas dépistés et pris en charge à temps.
Pour le Pr Merad, il est aujourd’hui préconisé la généralisation de la chirurgie précoce aux patients. Le traitement du glaucome le plus commun est le collyre, qui est le plus fréquemment administré dans les stades précoces de la maladie, mais les patients ne respectent pas toujours l’indication. «La Société algérienne du glaucome plaide ainsi pour la chirurgie, surtout pour des patients d’une certaine catégorie sociale car de nombreux patients n’ont pas accès à tous les moyens de prise en charge», a-t-elle indiqué.
La prévalence de la maladie est de 400 000 à 500 000 cas, touchant principalement les personnes âgées de plus de 40 ans, a indiqué le Pr Ailem président de la Société algérienne d’ophtalmologie, et seulement 100 000 bénéficient d’un traitement. Il signale que les résultats d’une enquête réalisée à Alger a révélé que 50% des cas dépistés ignoraient qu’ils étaient atteints de la maladie. En ce sens, il a appelé à un dépistage précoce de la maladie après l’âge de 40 ans, surtout que le glaucome, a-t-il ajouté, qualifié par les Américains de «voleur de la vue» ne se manifeste par aucun signe clinique.
Djamila Kourta
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