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Revue de presse

Paludisme : le pourquoi de la résurgence

Horizons | Algérie | 06/11/2013

Flux migratoire accru dans les régions frontalières, déplacement de nationaux sans aucune précaution sanitaire dans des zones à risque, persistance des zones inondées et des étangs, vivier de moustiques, sont les principaux facteurs ayant favorisé l’émergence de cas de paludisme.

Les services de la santé des régions frontalières, et même du nord du pays, sont sur le qui-vive, en raison de la propagation du paludisme qui a déjà fait deux décès à Batna. La Direction de la santé de la wilaya de Ghardaïa a confirmé la détection de huit cas de paludisme dans la daïra d’El Atteuf, « une région marquée par le regroupement et le déversement des eaux usées de toute la localité ». Concernant ce dernier foyer, notre source précise qu’« aucun cas de décès n’a été enregistré », au moment où « une délégation du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, dépêchée depuis Alger, est sur place ». « Les médecins de la daïra, qui ont confirmé l’existence du virus, n’ont pu déterminer l’origine de sa provenance », a affirmé notre interlocuteur. Une enquête des services sanitaires de la wilaya de Ghardaïa a été lancée pour stopper la propagation de la maladie.

Des instructions ont été données par le secrétaire général de la wilaya, appelant tous les services concernés à organiser des surveillances entomologiques, des opérations de démoustication et d’élimination des mares et fuites d’eau dans la région pour mettre un terme à la propagation du virus et protéger la population de cette pathologie difficile à contrôler. Ces huit cas enregistrés dernièrement à Ghardaïa, au moment, où la même pathologie a fait son apparition dans d’autres wilayas du pays (Batna, Adrar), viennent s’ajouter aux 30 cas annoncés depuis le début de l’année dans la wilaya de Ghardaïa. Suite à l’enregistrement de ces « cas importés (contractés lors de voyages à l’étranger) soit par des nationaux ou par des étrangers, en plus de quelques rares cas autochtones (contamination locale) », le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a, le 2 octobre dernier, adressé aux wilayas à risque (Tamanrasset, Adrar, Ghardaïa, Tindouf et El Oued), une directive portant sur le renforcement du dispositif de surveillance et de lutte contre le paludisme. Il est demandé, selon le directeur de l’information du ministère, Slim Belkassem, « aux directeurs de la santé des wilayas concernées, de développer le dépistage précoce, d’assurer une prise en charge adéquate des cas de paludisme et de renforcer la surveillance et la lutte contre le vecteur du paludisme ». La même note informe de « la disponibilité, auprès de la PCH, des antipaludéens classiques (Quinine injectable, Chloroquine, Mefloquine) et des antipaludéens combinés à base d’artémisinine ». Cette maladie fébrile et hémolysante, transmise par un moustique (l’anophèle femelle), a fait ses premières victimes parmi les supporters des Verts suite à leur déplacement au Burkina Faso. Sept supporters de l’EN sont toujours hospitalisés (6 à El Kettar et 1 à l’hôpital de Boufarik). « Le paludisme était un véritable problème de santé publique en Algérie dans les années 60, on comptait 70.000 à 100.000 cas par année. Depuis l’indépendance, notre pays a adhéré au programme d’éradication du paludisme de l’OMS.

Celui-ci a évolué en quatre phases : phase de préparation (1963-1968), phase d’attaque (1968-1978) marquée par l’application du programme début 1968, en parallèle avec les pays voisins (Maroc et Tunisie), suivi de la phase de consolidation (1978-1986) avec l’interruption de la désinsectisation au DDT et, enfin, la phase d’entretien (1987- 2012), qui doit être maintenue tant que persiste le risque de réintroduction et de reprise de la transmission du paludisme », expliquera Slim Belkassem. Il affirmera que « depuis l’application du programme d’éradication du paludisme, l’incidence de la maladie a sensiblement diminué, passant de moins de 30 cas pour 100.000 habitants en 1970, à moins de 4 cas pour 100.000 habitants depuis 1975, pour atteindre moins de 2 cas pour 100 000 habitants à compter de 2010. Sachant que les dépistés sont pour plus de 90 % des cas importés ». Le paludisme, avec 225 millions de personnes malades et 781.000 décès en 2009, reste la parasitose la plus répandue dans le monde. 80% des cas sont enregistrés en Afrique subsaharienne.

Souhila Habib

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