Une problématique qui a connu plus de 5000 publications et suscite chaque année des débats et un symposium international qui en est à sa 6e édition. «A ce jour, il n’y a pas encore de réponse à cette controverse qui partage la communauté scientifique internationale et les débats sont toujours d’actualité», a-t-il dit tout en précisant que l’autosurveillance est indispensable, quel que soit le traitement pour un grand nombre de patients. «Une autosurveillance qui peut aider le praticien à prendre une décision et le malade à mieux vivre sa maladie». Pour le diabétologue, l’efficacité de cette autosurveillance passe obligatoirement par une éducation thérapeutique qui accompagnera le patient tout au long de sa maladie. «Ce qui constitue le point faible dans la prise en charge de nos patients», a-t-il reconnu.

Ce contrôle est effectué, a-t-il indiqué, par une panoplie de lecteurs mais qui n’ont pas tous la même fiabilité. L’exigence des précisions est fixée par les normes ISO sur les lecteurs de glycémie. Des critères d’exactitude plus stricts sont exigés des fabricants et la nouvelle version récemment publiée en juin 2013 représente des progrès pour les personnes atteintes de diabète.

Elle se distingue de la norme 2003. «Les exigences sont encore plus sévères, en particulier pour les glycémies supérieures à 75mg/dl (4,2 mmol/l, l’exactitude acceptable du lecteur passe de + -20 % à +-15 et la conformité des résultats à 99% et non plus à 95% comme dans la norme précédente et l’évaluation des éléments interférents (le taux d’hématocrite)», a-t-il acore précisé. Pour les responsables de Bayer, le lecteur Contour plus est conforme à Iso 2013 et donne des résultats précis et exacts et il est le produit d’une technologie innovante exclusive qui réduit les erreurs pour une meilleure glycémie extrêmement précise.

Djamila Kourta