En sus de cela, elles ferment leurs portes dès 16 h. Mais ces carences semblent n’inquiéter nullement les responsables du secteur. Lors de sa dernière visite dans la wilaya, le nouveau ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière n’a soufflé aucun mot sur les mesures qui doivent être prises pour mettre un terme au calvaire qu’endurent les citoyens des localités en question pour se faire soigner. Le ministre, visiblement mal informé de la réalité de son secteur au niveau de cette région, s’est intéressé autant à des questions secondaires qu’à ce dont souffrent réellement les patients.

Au moment où les parturientes de la région se rendent parfois jusqu’aux cliniques de Hussein Dey (Alger) ou Sbihi (Tizi-Ouzou) pour accoucher, le ministre parle avec insistance, devant le directeur de l’EPH de Thénia, sur le fait de ne plus autoriser les familles à ramener de la nourriture aux malades admis à l’hôpital. Les remarques et les critiques de M. Boudiaf, ont étonné plus d’un.

Ramdane Koubabi