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El Watan | Algérie | 29/10/2013
S’exprimant lors de l’ouverture des 6èmes journées médicochirurgicales du SNPSSP, tenues samedi dernier au centre culturel M’hamed Yazid d’EL Khroub, Yousfi dira que ces deux commis de l’Etat ont brillé par une médiocrité telle que la tutelle travaillait plus pour des personnes que pour le secteur lui-même, d’ailleurs sa déliquescence n’en est que le reflet de sa composante humaine. Poursuivant sa diatribe, il dénoncera la loi de la santé publique qui n’a pas évolué d’un iota depuis 1985. Un non-sens et une aberration, selon lui, bien qu’une ébauche ait été arrêtée en 2003 sous la houlette du Pr. Abdelhamid Aberkane, alors ministre du secteur, mais sans suite puisque le projet de loi végète toujours.
Interrogé par El Watan sur la situation des chefs de service au niveau des CHU qui se maintiennent en poste, pourtant ayant dépassé l’âge de la retraite, il répondra : «Effectivement, le cas des professeurs, chefs de service continuent de travailler, dont une bonne partie est octogénaire, est une situation qui handicape fortement les générations montantes dans pratiquement tous les pays ; ces gens peuvent contribuer mais de manière plus honorifique que mercantile.»
Concernant les infections nosocomiales en milieu hospitalier il reconnaîtra que «c’est une vérité amère constatée chaque jour ; la notion d’hygiène en milieu hospitalier stagne, avec d’anciennes méthodes, le sceau et la serpillière, et en guise de détergents, l’eau de javel ! Insensé ! Quand on sait que ces structures exigent une plus grande spécificité tant en matériel qu’en produit d’entretien, et mieux encore, en personnel spécialisé ; en l’absence de statistiques fiables, nul ne peut s’avancer sur des chiffres réels.»
Concernant la gériatrie, -spécialité des personnes âgées-, il dira : «C’est la même situation que pour le cancer, où dans les années 1980, nous avions tiré la sonnette d’alarme concernant ces deux pathologies pour dire que nous devrions y faire face au regard des mutations socio-économiques que notre population a vécues ; rien n’a été fait et c’est toute une accumulation de failles et de dérives auxquelles il faut remédier sans plus tarder.» Une note plutôt pessimiste d’un spécialiste dans un secteur qui continue de pâtir malgré des crédits énormes et des sacrifices de certains praticiens ; mais en l’absence d’un cadre légal, synonyme de vision, les choses risquent de s’empirer.
N. Benouar
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