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Le jeune indépendant | Algérie | 20/10/2013
Le but de la médecine personnalisée est d’améliorer la performance des soins, d’éviter des traitements inutiles et d’améliorer la qualité de vie des patients. Les oncologues en sont de plus en plus convaincus : chaque individu est unique et chaque tumeur a des particularités dont il faut tenir compte. Les traitements à base de thérapies cibléespermettent de déterminer de façon de plus en plus précise les caractéristiques de chaque tumeur et par conséquent d’en améliorer la prise en charge. L’exemple du cancer colorectal illustre parfaitement ces avancées thérapeutiques. Le cancer colorectal est le quatrième cancer en termes de fréquence globale, avec une incidence estimée à plus de 1,2 millions de cas. Chaque année, environ 608.000 décès sont dus au cancer colorectal, ce qui représente 8% des décès par cancer. Près de 60% des cas surviennent dans les régions développées et les taux d’incidence et de mortalité sont nettement plus élevés chez les hommes que chez les femmes. Rien qu’en Europe, environ 436.000 personnes développent un cancer colorectal chaque année, dont 212.000 en décèdent. En Afrique du Nord, selon l’OMS, près de 6000 nouveaux cas sont recensés tous les ans, dont la majorité est d’emblée métastatique. Une des études les plus attendues et qui a suscité l’intérêt des oncologues lors du Congrès Européen de Cancérologie a certainement été l’étude FIRE-3 qui a été menée de façon indépendante par l’Université Ludwig-Maximilians à Munich (Allemagne) avec le soutien des Laboratoires Merck Serono. Il s’agit de la première comparaison frontale de deux thérapies ciblées (cetuximab et bevacizumab) administrées en association au protocole de chimiothérapie FOLFIRI, dans le traitement du cancer colorectal métastatique. Les résultats de cette étude montrent que l’association Erbitux ® (cetuximab) et FOLFIRI prolonge la survie globale de 7,5 mois en comparaison à l’association bevacizumab FOLFIRI, chez les patients identifiés comme n’ayant aucune mutation au niveau de la famille RAS des gènes. «Une telle prolongation constitue un changement de paradigme, une évolution importante dans le traitement du cancer colorectal métastatique depuis l’introduction des anticorps monoclonaux», a déclaré le professeur Volker Heinemann de l’Université Ludwig-Maximilians, Munich, et investigateur principal de l’étude FIRE-3. «Renforcés par les conclusions d’autres études publiées récemment, ces résultats suggèrent que le traitement en première ligne des patients RAS de type sauvage devrait inclure une thérapie anti-EGFR (FOLFIRI-Cétuximab)», a-t-il ajouté.
«Ces résultats renforcent la place d’Erbitux comme traitement en première ligne du cancer colorectal métastatique et montrent que le statut mutationnel RAS de la tumeur permet d’identifier les patients les plus susceptibles de bénéficier d’Erbitux», a déclaré le Dr Annalisa Jenkins, Responsable du Développement pharmaceutique mondial et médical pour Merck Serono. Ces résultats offrent ainsi de nouveaux espoirs pour les patients atteints de cancer colorectal métastatique.
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