Le ministre a insisté sur la nécessité de rentabiliser ces structures sanitaires et les humaniser davantage ; petit bémol toutefois, le manque de médecins spécialistes constitue un frein devant leur bon fonctionnement. A ce propos et en s'adressant aux gestionnaires, M. A. Boudiaf dira que : «80% du disfonctionnement de certaines structures de la santé reviennent aux gestionnaires, médicaux ou technico administratifs», aussi il les invite à plus d'implication et de prise d'initiatives. Durant, sa visite, le ministre a dévoilé les grandes lignes de sa stratégie, depuis son installation à la tête de ce secteur, « être informé sur l'ensemble du secteur». «A ce sujet des commissions ont été dépêchées, dans tout le pays, afin d'avoir des rapports précis et détaillés sur l'état des lieux car on a tendance à négliger la réglementation et il n'y aura plus d'excuse», disait-il. Concernant la problématique du déficit en médecins, dans certaines structures médicales dont souffrent plusieurs établissements publics hospitaliers de la wilaya de Tébessa, le ministre a été catégorique ; pour lui la solution existe et passe par l'apport des patriciens déjà affectés dans ces postes, avec peut-être des mesures incitatives, outre le logement et la durée du service civil, à revoir en baisse. Enfin et selon les professionnels du secteur, présents à Tébessa, la santé dans la wilaya se porte assez bien et pourra mieux faire, en se référant aux indicateurs nationaux.

par A. Chabana