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Revue de presse

Contraception en Algérie : 65% des femmes en âge de procréer prennent la pilule

El Moudjahid | Algérie | 05/10/2013

Chaque année, ce sont près de 80 millions de grossesses non désirées qui sont recensées dans le monde. En outre, près de 50.000 femmes décèdent annuellement d’un avortement clandestin. Chaque année, ce sont près de 80 millions de grossesses non désirées qui sont recensées dans le monde. En outre, près de 50.000 femmes décèdent annuellement d’un avortement clandestin.

Une interruption volontaire de grossesse (IVG) sur deux est pratiquée clandestinement dans le monde. Un quart d’entre elles se terminerait par des avortements de fortune dans des conditions d’hygiène et de sécurité précaires ; ce chiffre s’élève même à 95% en Afrique et en Amérique latine, selon une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Guttmacher Institute, parue en 2012 dans la revue médicale The Lancet.

Pour faire face à cette situation, l’Algérie, à l’instar des autres pays du monde, a célébré le 26 septembre la journée mondiale de la Contraception. Plusieurs manifestations scientifiques ont été organisées au cours de cette journée pour faire le point sur l’utilisation de méthodes contraceptives par les femmes et sur le recours à l’IVG dans le monde. Lancée pour la première fois en 2007, cette campagne internationale d’information et de sensibilisation sur les moyens de planification familiale et de contraception s’adresse aux jeunes adolescentes pour les sensibiliser sur l’importance de prendre les choses en main et d’agir de manière mature et responsable lorsqu’il s’agit de leur vie. Cette initiative soutenue par de nombreuses organisations non gouvernementales dans différents pays a pour but de réduire le nombre de grossesses non désirées dans le monde.

En Algérie, l’adoption des moyens de contraception par les femmes a progressé durant les dernières décennies. Actuellement, près de 65% des femmes en âge de procréer prennent la pilule. Cette évolution est révélateur d’une prise de conscience de la femme algérienne sur la nécessité de recourir à l’espacement des naissances pour une meilleure qualité de vie. Le Pr Derguini Mourad, chef de service de gynécologie au CHU de Kouba (Alger) et président de la Société algérienne de ménopause, qui a animé une conférence-débat portant sur la contraception en Algérie, a estimé à 9 millions le nombre de femmes algériennes en âge de procréer. Autant de candidates à la contraception sous ses différentes formes. Selon les statistiques fournies par le ministère de la Sante, plus de 62% des femmes, en âge de procréer, ont recours à un moyen contraceptif, contre seulement 7% durant la décennie 1970.

Il faut savoir que l’utilisation des moyens contraceptifs a permis de sauver la vie d'un grand nombre de femmes en leur évitant des grossesses non programmées ou non désirées et, par là même, des situations familiales dramatiques. En Algérie, la pilule est le mode d'inhibition de l'ovulation le plus utilisé. Le spécialiste a indiqué qu'environ 65% des Algériennes utilisent la contraception orale contre moins de 10% d'adeptes de dispositifs intra-utérins à l'instar du stérilet.

Aujourd'hui, la pilule contient trois fois moins d'hormones que dans les années 1960. Elle est donc mieux tolérée et provoque moins d'effets secondaires.

Il convient de rappeler que la découverte du premier contraceptif oral commercialisé en Europe date de 1961. Depuis cette date, les femmes contrôlent leur fertilité et peuvent décider si elles veulent avoir des enfants et à quel moment sans risque de grossesse non désirée.

K. H.

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