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Le quotidien d'Oran | Algérie | 09/10/2013
Le système actuel de gestion de la distribution du médicament a , lui aussi, a été décrié par les participants à la journée d'étude et les instances syndicales du secteur pharmaceutique ont réclamé la mise en place, dans les meilleurs délais, de l'Agence nationale du médicament prévue par la loi depuis 2008 et qui aura à s'occuper de l'ensemble des problèmes qui touchent le médicament. A ce propos, le président du Conseil régional de l'ordre des pharmaciens, instance qui regroupe quatre wilayas de l'Est : Constantine, Mila, Jijel et Oum-El-Bouaghi, nous a confié « qu'il faut revoir tout le système de distribution du médicament, de l'importation à la distribution jusqu'à la dispensation à l'officine. Nous insistons sur ce problème depuis des années », a affirmé M. Baghloul, « en pensant que le problème du médicament est d'abord un problème structurel». Selon notre interlocuteur, il faut reprendre l'ensemble de l'organisation de la distribution du médicament. «Sans cela, a-t-il assuré, les pénuries cycliques seront toujours là». Affirmant aussi que la crise de la pénurie de médicaments connue en 2011 est maintenant derrière nous, le président du conseil de l'ordre a affirmé en effet que «quoique que la situation se soit améliorée depuis ce temps, les ruptures cycliques existeront encore». Parallèlement, a poursuivi M. Baghloul, il faudra faire un lifting de tout ce qui est réglementation qui touche le médicament par la mise à jour de l'ensemble des textes de gestion du médicament. «Et ces problèmes ne seront réglés d'une manière définitive qu'une fois qu'on aura la structure nécessaire, spécialisée pour gérer ce secteur, je fais allusion à l'Agence nationale du médicament qui n'est toujours pas installée. Et sans cet organisme, nous serons toujours là à tourner en rond».
Pour sa part, le secrétaire général du bureau de wilaya du Snapo de Constantine, M. Aïeb Raouf, a posé le problème de l'absence d'un laboratoire national de bio-équivalence. «Nous avons un problème qui a trait au médicament générique», explique-t-il. Non sans s'interroger, «on parle de l'efficacité du générique, mais est-ce qu'il l'est vraiment ?». Car, a-t-il avancé, «des patients affirment que certains médicaments génériques n'ont pas la même efficacité que la molécule mère. Pour cela, on a signalé que des médecins, pour contourner le problème, prescrivent aux patients des médicaments français ou le médicament princeps». Et de conclure que «seul le laboratoire d'équivalence peut trancher sur la question et juger si le générique est identique à la molécule mère». A l'ouverture de cette journée d'étude basée sur le thème de «l'officine en 50 ans d'indépendance», les participants ont entendu la communication d'un pharmacien qui a fait une rétrospective sur l'existence de l'officine avant et après l'indépendance.
par A. Mallem
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