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El Watan | Algérie | 07/10/2013
Notre interlocutrice nous explique : «Ce centre est une première à l’échelle nationale ; il a vu le jour grâce au dévouement d’une jeune équipe, l’oncologue Mehdi Bouzidi, mon fils, le physicien médical Dr Mohamed-Saleh Bali et le radiothérapeute Dr Brahim Sahli. Cette équipe a galéré durant ces six dernières années à cause de la bureaucratie et de l’incompétence de certaines administrations, qui, honnêtement, nous ont fait vivre un vrai calvaire. Eu égard à mon âge et à ma carrière de 30 ans en tant que médecin, je croyais peu à la réussite d’un tel projet en Algérie, finalement ces jeunes ont pu mener cet investissement à bon port.»
Et d’ajouter : «C’est la détresse des malades du cancer qui a suscité en nous la volonté de leur venir en aide ; l’équipe a travaillé dur, depuis 2007, pour la concrétisation de ce projet.» Notons que le service de radiothérapie est équipé de deux accélérateurs de type Rapid arc, et d’un scanner pour la simulation, un nouveau matériel essentiel à une bonne radiothérapie. Selon le physicien médical, Dr Mohamed-Saleh Bali, c’est un équipement de dernière génération, importé des Etats-Unis, qui permet «la fixation du malade selon le repositionnement souhaité, la reproduction du traitement et la réduction des effets secondaires de la radiation, sans compter le gain de temps».
Le staff médical de radiothérapie est composé d’un oncologue, de deux spécialistes en radiation, de trois physiciens médicaux et d’une équipe de manipulateurs en radiologie. Le coût des consultations, du traitement et de l’hospitalisation d’un patient, encore en cours d’étude, sera fixé en fonction du nombre de séances de radiothérapie, nous dit la directrice. A titre d’exemple, un cancer de la prostate nécessite 35 séances de radiothérapie. Mais la bonne nouvelle est que les tarifs appliqués seront, selon notre interlocutrice, largement inférieurs à ceux appliqués en Tunisie. Il convient, cependant, de noter que pour le moment il n’existe aucune convention entre le centre et la CNAS, c’est-à-dire que le patient doit assumer tout seul la totalité des frais de soins.
O. -S. Merrouche
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