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El Watan | Algérie | 01/10/2013
Les syndicats imputent à la tutelle la responsabilité de la dégradation et les dysfonctionnements des structures de la santé. La coordination attire l’attention sur les conditions dans lesquelles exercent les praticiens généralistes qui n’ont pas encore accès au statut qu’ils méritent.
Les titulaires du CESSM et des inspecteurs de santé publique sont plongés, eux aussi, dans une situation encore plus précaire. Les détenteurs du CESSM, selon le même document, exercent dans plusieurs spécialités sans aucun privilège structurel ou financier. Ils n’ont bénéficié d’aucune régularisation de leur situation depuis 1999. Les inspecteurs de santé publique dont la fonction de contrôle et d’audit des établissements de santé publics et privés est régie par une circulaire, se trouvent depuis quelques années confrontés à une décision de l’inspection générale qui a changé les modalités de leurs organisations et fonctionnement. «Ces inspecteurs sont mis sous l’autorité d’un ensemble de responsables qui leur commandent des inspections qui ne s’inscrivent pas dans le cadre de leurs missions devant revêtir le cachet d’une indépendance dans l’élaboration des dossiers de constat», enregistre la fédération de la santé qui révèle que «ces comptes rendus ont révélé et acté de 2005 à 2011 de graves dysfonctionnements». Leur dossier sera remis à la tutelle, ajoute le syndicat.
La décision prise en juin et supprimée deux mois plus tard concernant la décentralisation des mécanismes de la gestion des praticiens médicaux spécialistes a été longuement critiquée par le même syndicat qui voit en cette contradiction «un moyen pour avilir les spécialistes et les résidents qui doivent faire le pied de grue devant les directions du ministère pour obtenir le document leur permettant d’exercer leur fonction».
Le syndicat prend acte de l’engagement de l’actuel ministre pour la réhabilitation du secteur «la main tendue du ministre ne sera utile que s’il trouve d’autres alternatives plus efficaces», soutiennent les auteurs du communiqué qui relèvent que le «staff qui est à l’origine de toutes les formes d’entrave est toujours en place».
Fatima Arab
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