Santé Maghreb en Algérie -


Odonto-Stomatologie tropicale - 1ère revue dentaire internationale panafricaine - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_bailly

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse

Revue de presse

Pr Messaoud Zitouni, chargé de l’évaluation et du suivi du cancer : «Il faut investir dans la prévention»

El Watan | Algérie | 22/09/2013

Dans un entretien accordé à l’APS, le Pr Messaoud Zitouni, chargé de l’évaluation et du suivi du cancer, a recommandé une formation supplémentaire au profit des médecins généralistes qui prennent en charge les cancéreux au niveau local. Le Pr Zitouni déplore que la formation assurée dans les facultés de médecine «ne correspond plus à l’évolution de la situation pandémique» dans la société, ce qui nécessite, selon lui, une formation supplémentaire.

Le spécialiste a appelé les ministères de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à coopérer afin d’assurer cette formation aux médecins généralistes et aux chirurgiens oncologues. Il a plaidé pour le rapprochement des citoyens des cellules de base et de doter celles-ci d’une équipe médicale et paramédicale.

«Ces cellules seront gérées par un médecin généraliste ayant reçu une formation dans le domaine et dont le rôle consistera à assurer le suivi des soins accompagnant le traitement de base et la prise en charge psychologique du malade». Le spécialiste a relevé, par ailleurs, certaines lacunes enregistrées en matière de transfert des malades vers différents services et d’une wilaya à l’autre pour les besoins d’une prise en charge en oncologie. Le Pr Zitouni a salué le rôle des associations dans l’accompagnement et le soutien apporté aux patients et leurs proches afin d’atténuer leurs souffrances. Il a aussi salué le rôle du secteur privé dans la prise en charge du cancer, soulignant que le secteur public demeure l’«axe principal» dans la protection de la santé du citoyen.

Evoquant la recherche scientifique en oncologie, le Pr Zitouni a estimé que la recherche doit être centrée sur deux axes. Le premier concerne une analyse approfondie sur la prolifération du cancer en Algérie en se référant à des données cliniques, tandis que le deuxième a trait à l’échange scientifique en matière de biotechnologie. Il a insisté à ce propos sur l’importance d’accompagner l’évolution dans le monde en matière de médecine. Le spécialiste a proposé l’élaboration d’une étude pandémique qui touche toutes les catégories d’âge, soulignant la possibilité de guérison des cas dépistés à un stade précoce.

Le renforcement de la prévention et du dépistage précoce de la maladie réduit le taux d’atteinte. Citant le cas des pays développés qui ont mobilisé d’importants moyens pour la prise en charge du cancer, en particulier en matière de médicaments, de chimiothérapie et de radiothérapie, il a estimé que leur expérience n’a pas permis de stopper la prolifération de cette maladie ni de réduire le taux de mortalité, ce qui les a poussés à investir dans la prévention qui a donné, selon lui, des résultats satisfaisants. Dans ce sens, le Pr Zitouni a appelé les autorités publiques à adopter la même politique de prévention suivie par ces pays, basée sur la lutte contre les facteurs déclencheurs du cancer, comme le tabac et certaines mauvaises habitudes alimentaires, outre la sédentarité et l’absence de l’effort physique. Il a souligné avoir soumis des propositions sur cet aspect dans le rapport final sur l’évaluation et le suivi du plan national de lutte contre le cancer.

Concernant le dépistage précoce de la maladie, le Pr Zitouni a précisé que plus la maladie est dépistée à un stade précoce plus le malade a des chances de guérir, déplorant le fait que la plupart des cas sont dépistés à un stade avancé, ce qui fait que le traitement n’a pas la même efficacité. Pour assurer un dépistage précoce du cancer, il est important à ses yeux d’insister sur la prise en charge rapide du patient et l’organisation scientifique du protocole de dépistage selon les normes internationales. Ce qui est possible, puisqu’il signale que l’Algérie dispose de moyens importants à même de permettre une meilleure prise en charge des patients atteints de cancer.

«Si l’Algérie parvient à dépasser certaines entraves bureaucratiques, elle pourra améliorer la prise en charge du cancer à court terme», a-t-il souligné, avant de préciser que les moyens mobilisés «contribueront à relever le défi oncologique durant les années à venir». Le Pr Zitouni a enfin mis l’accent sur l’importance de parvenir à un consensus thérapeutique sur le choix des molécules.
23 milliards de dinars pour les médicaments contre le cancer en 2012

La facture des médicaments de lutte contre le cancer a significativement augmenté ; elle est passée de 11 milliards de dinars en 2011 à 23 milliards en 2012, soit le double. Un coût qui s’explique bien par les nombreux cas de patients atteints de cancer pris en charge dans les différentes structures du pays. Selon les estimations du Pr Bouzid, chef de service d’oncologie, le coût du traitement d’un cancer du sein est estimé à 300 000 DA durant ses premières phases et à 5 000 000 DA pour les phases avancées.

Pour ce qui est du cancer colorectal, les coûts atteignent 200 000 DA durant les premières phases et 2 000 000 de DA à un stade plus avancé. Pour ce qui est du poumon, l’enveloppe est de 300 000 DA durant les premières phases et entre 2 et 3 millions de dinars à un stade plus avancé, sachant que le Trésor public prend en charge la totalité des frais.

Djamila Kourta

Plus d'articles Algérien - Plus d'articles panafricains


Une question ? Une remarque ? Contactez-nous ?

AlgérieSanté Maghreb en Algérie
Le guide de la médecine et de la santé en Algérie


CARTE DU SITE




Connaissez-vous tous les sites web médicaux édités par APIDPM ?

Médecine d'Afrique noire électroniqueMédecine du Maghreb électroniqueOdonto-Stomatologie électronique

www.santetropicale.com - Le guide de la médecine et de la santé tropicalewww.pediatrieafricaine.com - Pédiatrie africaineRencontres Africaines de Nutrition Infantile (RANI)www.sm2ea.com - Santé de la mère et de l'enfant en AfriquePaludisme d'Afrique noirewww.sorlaf.com - Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d'Afrique Francophone


Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !