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Revue de presse

Affaire des 63 nouvelles officines : les pharmaciens durcissent le ton

El Watan | Algérie | 24/09/2013

Beaucoup d’anomalies ont été relevés par rapport aux critères d’ouverture d’une officine, dont notamment de fausses résidences, des cumuls de fonction et une pléthore de cas litigieux, ayant entraîné une grève de centaines de pharmaciens. Les portes de centaines de pharmacies privées installées dans différents coins de la wilaya de Sétif sont restées fermées, trois jours durant la semaine dernière. L’ouverture de 63 nouvelles officines est à l’origine de la grève ayant fait mal aux malades obligés d’effectuer un véritable parcours du combattant pour pouvoir bénéficier d’un médicament.

Beaucoup de choses ont été dites et écrites à propos de cette affaire qui demeure d’actualité. D’autant plus qu’une autre grève de 8 jours (prévue du 27 octobre au 2 novembre) sera déclenchée par le syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO) de Sétif. Avant de donner la parole, au président de la section locale, il est utile de connaître certains points relatifs à la sélection des bénéficiaires de nouveaux postes.

Selon une source digne de foi, la commission constituée de pharmaciens et autant de représentants de la direction de la santé et de la population a eu à étudier 813 demandes enregistrées dans le registre ad hoc. D’après la même source, ce tri qui est le fruit du travail réalisé entre novembre 2012 et mars 2013, fait ressortir que seulement 414 postulants résident dans le territoire de la wilaya de Sétif.

Vingt-trois (23) ont falsifié les adresses (donc exclus !), un candidat avait déjà deux officines ouvertes (une à Sétif et l’autre dans une wilaya du centre du pays). Ce dernier a été, nous dit-on sanctionné, administrativement. L’on apprend aussi que 32 demandeurs étaient installés dans d’autres willayas ; 19 cas litigieux ont par ailleurs fait l’objet de clarifications de la part de ladite commission qui s’est basée sur trois critères, à savoir, l’ancienneté du diplôme, la résidence dans la wilaya et l’ordre d’enregistrement. Pour donner plus de crédibilité à son travail, la commission a appliqué les instructions de la circulaire 003/SP/MIN/MSPRH/05 du 05 novembre 2005 qui stipule ceci : « …les insuffisances enregistrées dans la couverture en officines de pharmacie dans nombre de localités, entraînant l’exclusion de franges entières de la population, de l’accès de proximité aux médicaments et autres produits pharmaceutiques.

A cet égard, l’application des dispositions de l’article 3 de l’arrêté sur référencé, en ce qui concerne l’implantation de pharmacies dans les zones déshéritées ou enclavées, doit être comprise dans le sens de prendre en charge les difficultés que rencontrent les populations vivant dans les zones ou quartiers isolés ou excentrés. A cet effet, il vous est demandé de veiller à pourvoir en officine pharmaceutique, les agglomérations de création récente, existant à la périphérie urbaine, dont le degré de concentration et le volume de la demande à satisfaire, nécessitent la disponibilité permanente de services sanitaires et pharmaceutiques. En effet, l’objectif de la santé publique est de faciliter au citoyen l’accès à ses services. Il est demandé de tenir compte également de : Toute zone isolée des communes limitrophes, pourvues d’officine, par des obstacles naturels ou artificiels qui en rendent l’accès difficile tels que oued, barrage, colline, autoroute, voie ferrée, etc… Tout lieu dont la densité ou les flux de population sont jugés suffisamment importants, tel que, à titre d’exemple, les aérogares, les gares routières et ferroviaires. L’implantation des officines de pharmacie dans les localités sus-évoquées est laissée à l’appréciation du directeur de la santé et de la population, en concertation le cas échéant avec les parties concernées, la décision devant être guidée par le souci d’assurer une réponse adaptée aux besoins de santé de la population…»

Ne prêtant à aucune équivoque et montrant clairement les prérogatives des uns et des autres, la circulaire N°002/SP/MIN/MSPRH/du 21 juin 2009, clarifie les choses comme l’indique la correspondance : « … Au plan juridique l’avis de l’ordre requis à cet effet, est purement consultatif et n’oblige guère les services de l’administration. Cette position a été confirmé par l’arrêt n° 549 du 09 juillet 2001 rendu par le conseil d’Etat dans l’affaire de la section ordinale nationale des pharmaciens contre le ministre de la santé, relative à l’annulation de l’arrêté ministériel n°10 du 10/04/1999 modifiant l’arrêté du 27/11/1996 fixant les conditions d’installation, d’ouverture et de transfert d’une officine de pharmacie. A ce titre et conformément aux dispositions de l’article 2 de l’arrêté n° 02 du 15 janvier 2005 fixant les conditions d’installation, d’ouverture et de transfert d’une officine de pharmacie, je vous rappelle que vous constituez (les DSP s’entend) la seule autorité habilité à se prononcer sur les autorisations d’installations des officines pharmaceutiques, une fois l’ordre des pharmaciens consulté. Par conséquent, la section ordinale régionale des pharmaciens ne saurait s’opposer à ses décisions, ni bloquer les inscriptions au tableau des lors qu’elle n’a pas un pouvoir de décision en la matière et que sa compétence n’est qu’une compétence liée et non discrétionnaire.»

La section du SNAPO, par la voix de son président Faicel Abed, n’est pas de cet avis, qui dit: «Pour clarifier certaines choses, le SNAPO n’est pas contre l’installation des jeunes. Il ne demande ni plus ni moins que l’application de la réglementation en vigueur. On se demande d’ailleurs pour quelle raison la commission n’a respecté l’ordre chronologique d’enregistrement au registre ad hoc que jusqu’à la 319e position. Pour le reste des candidats, la donne a bizarrement changé. Cette manière de faire a lésé beaucoup de pharmaciens, déclassés injustement, sachant qu’ils attendent depuis des années. On doit aussi savoir que les installations et transferts des officines sont régis par l’arrêté n° 2 du 15 janvier 2005. Celui-ci fixe dans son article 3 le fait d’une pharmacie pour 5000 habitants dans chaque commune. Pour montrer notre bonne foi, nous appelons pour la énième fois, les responsables de la direction de la santé au dialogue, le moyen idoine pour régler tout problème.»

Kamel Beniaiche

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