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El Watan | Algérie | 14/09/2013
Et d’ajouter : «Aujourd’hui ils nous frappent, demain ils nous poignarderont !». A ce sujet, la victime, le docteur Mehalleg nous révèle les circonstances de cette agression en disant : «j’étais de garde le vendredi 6 septembre au pavillon des urgences. Comme vous le savez, nous recevons beaucoup de patients et j’essaie de gérer au mieux en fonction de la gravité. Pour ce cas précis, un malade présentant une fracture au coude, m’a été orienté. A ce moment là j’étais au chevet d’un autre malade.
Ce n’est que vers 21h 30 que j’ai pu me libérer pour prendre en charge ce patient, à la salle de plâtrage ; un cas qui n’a rien de grave en réalité. Le parent du patient n’a pas accepté le fait d’attendre et n’a pas hésité à m’agresser physiquement». En clair, le docteur Mehalleg a été mis KO suite à un coup de poing au visage. Notons qu’une plainte officielle a été déposée contre l’agresseur qui risque, selon la loi, pas moins de 6 mois de prison ferme pour coups et blessures sur un fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions. «Cette agression n’est pas un cas isolé dans cet hôpital», s’indignent d’autres médecins et paramédicaux. Ces derniers affirment qu’ils subissent quotidiennement des insultes et des propos menaçants de la part de certains patients et visiteurs. Pire encore, c’est lors des gardes de nuit que l’insécurité atteint son paroxysme, notamment avec l’incursion de groupes de voyous, ivres et le plus souvent armés de couteaux, qui réclament d’être soignés.
Karim Dadci
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