Donc, M. Ziari, a conclu la première étape de sa visite par la mise en service officielle du premier des trois accélérateurs du service de radiothérapie du CHU de Benbadis. Dans la foulée, le ministre a indiqué que les deux autres accélérateurs doivent être fonctionnels au 1er trimestre 2014. Aussi, il a critiqué le retard pris dans l'accomplissement des procédures d'acquisition du scanner 3 D, devant accompagner l'accélérateur, nouvellement installé, et a invité les responsables à éviter, à l'avenir, ce genre de situation. Dans ce sillage, nous avons posé la question à Mme Djemaa -Bendjazia Aicha, chef de service de radiothérapie du CHU de Constantine, à propos de l'apport de ce nouveau matériel, dans le traitement des nombreux malades qui souffrent et attendent leur tour. Et celle-ci a déclaré que le problème est loin d'être réglé. " Les traitements de radiothérapie ont repris, a-t-elle expliqué avec la mise en place de cet appareil que nous attendions depuis longtemps. Malheureusement, nous n'avons pas encore le scanner. Et c'est pourquoi nous allons commencer progressivement par un nombre limité de malades.

Tout au plus par un ou deux par jour, alors que nous avons un nombre important de malades, 12.000, qui attendent. Ce nouvel appareil ne peut prendre en charge qu'un nombre de 3.000 patients par an. La majorité des malades sont dans une situation désespérée et ils sont en train de mourir. Et c'est pourquoi nous souhaitons recevoir, dans les plus brefs délais, les des deux sources de cobalt pour les placer dans les deux autres accélérateurs qui sont encore dans les caisses d'emballage, depuis 18 mois. Ensuite, nous souhaitons, vivement, l'ouverture des autres centres de l'Est, de Batna, Sétif et Annaba, notamment, et ce, afin d'alléger la pression que nous subissons. ", indiquera-t-elle. Le nouveau centre anti-cancer, en construction, à côté de l'ancien n'est pas encore terminé. Et l'architecte maître d'œuvre du projet, M. Graham, que nous avons rencontré sur place, a déclaré que cette structure va coûter la somme de 85 milliards de centimes. " Non compris les équipements, a-t-il tenu à préciser, et les travaux en cours comportent la finalisation du nouveau bâtiment et l'harmonisation avec l'ancien parce que ce dernier va faire l'objet d'un lifting de la bâtisse ". Interrogé sur le coût exorbitant atteint par ce projet, l'architecte a expliqué que la première évaluation était de 40 milliards de centimes. " Une première réévaluation a été faite et le projet a atteint, au cours de cette année 2013, 56 milliards. Mais quand on a fait les consultations pour les corps d'Etat et finition, celles-ci ont abouti à 52 milliards. Une autre réévaluation est intervenue et en prenant en considération 15 % supplémentaires, comme marge de sécurité, le projet a été arrêté, aujourd'hui à 85 milliards ", précisera-t-il.

Dans la matinée d'hier, M. Ziari s'est rendu, en premier lieu, à l'hôpital de la cité El-Bir, avant de poursuivre par une visite à l'hôpital de Didouche Mourad qui a été cédé, il y a plus de 2 ans de cela, par le secteur militaire au secteur sanitaire et où le ministre a demandé l'intégration d'un bloc pédagogique, afin d'atténuer la pression sur le CHUC, ainsi qu'une halte à la clinique de cardiologie de la cité 'Bentchicou' et une autre à l'unité de pédiatrie du plateau du Mansourah.

Dans l'après-midi, le ministre de la Santé a poursuivi sa visite dans des structures sanitaires d'Ali Mendjeli et en rendant visite aux participants des premières journées d'oncologie qui se tiennent dans cette ville.

par A. Mallem