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Revue de presse

Le paludisme : une maladie mortelle mais guérissable

El Watan | Algérie | 30/08/2013

Le paludisme revient en Algérie après avoir été quasiment éradiqué dans un vaste programme de lutte enclenché après l’indépendance, lequel a donné des résultats au-delà de toutes les espérances. Pour l’heure, il est cantonné au sud, à Tamanrasset, où se livre une guerre des chiffres. Les pouvoirs publics rassurent, c’est leur péché mignon, mais la maladie peut rapidement progresser et gagner tout le pays avec l’importance prise aujourd’hui par la circulation des personnes.

Le paludisme est une maladie très ancienne et on pense que l'homme préhistorique a dû en souffrir. Elle est transmise par un moustique appelé anophèle et causée par un petit parasite du genre Plasmodium qui infecte alternativement les hôtes humains et les insectes. Comme l’homme, elle est très probablement originaire d'Afrique et a suivi les migrations humaines vers les côtes de la Méditerranée, jusqu'en Inde et en Asie du Sud-Est. Le paludisme était fréquent dans les marais autour de Rome, d’où son autre son nom «malaria» tiré de l'italien (mal-aria ou «mauvais air»). Il était aussi connu sous le nom de fièvre romaine ou fièvre des marais. Le mot paludisme vient du latin paludis qui signifie précisément marais.

C’est une maladie qui peut être mortelle. En 2010, le paludisme a été à l’origine de 660 000 décès, pour la plupart des enfants africains. Toujours en 2010, on a enregistré, 219 millions de cas de paludisme, ce qui représente une diminution de la mortalité de 25% au niveau mondial par rapport à 2000 et de 33% dans la région africaine de l’OMS. La plupart des décès surviennent chez des enfants vivant en Afrique, où chaque minute un enfant meurt du paludisme. D’après les estimations de l’OMS, 80% des cas surviennent dans 17 pays. A eux seuls, le Nigeria et la République démocratique du Congo totalisent plus de 40% du nombre total de décès dans le monde.

Il existe quatre types de paludisme humain: Plasmodium falciparum; Plasmodium vivax; Plasmodium malariae et Plasmodium ovale. Les deux premiers sont les plus répandus et c’est le premier qui est le plus mortel. On a enregistré ces dernières années des cas humains de paludisme à Plasmodium knowlesi,un paludisme du singe rencontré dans certaines zones des forêts d’Asie du Sud-Est.

A travers le monde, une vingtaine d’espèces anophèles différentes sont présentes localement en quantités importantes. Toutes piquent la nuit entre le crépuscule et l’aube. Elles se reproduisent dans l’eau et chaque espèce a ses préférences. Certaines par exemple préfèrent l’eau douce de faible profondeur comme les flaques, les rizières et les empreintes laissées par les sabots d’animaux.La transmission est plus intense, là où les espèces d’anophèles ont une durée de vie relativement longue. C’est le cas en Afrique où la forte préférence pour l’homme des espèces africaines explique que plus de 90% des décès par paludisme enregistrés dans le monde surviennent sur ce continent.

Les symptômes, fièvre, maux de tête, frissons et vomissements, apparaissent au bout de sept jours ou plus après la piqûre de moustique infectante. Ils sont difficiles à attribuer au paludisme et s’ils ne sont pas traités dans les 24 heures, le paludisme à P.falciparumpeut évoluer vers une affection sévère souvent mortelle.

Mais le paludisme est évitable et on en guérit. En effet, des mesures de lutte et de prévention permettent de réduire de façon spectaculaire les effets de la maladie. Le diagnostic et le traitement précoces réduisent l’intensité de la maladie et permettent d’éviter qu’elle ne devienne mortelle. Ils contribuent aussi à réduire la transmission du paludisme. Le meilleur traitement disponible, en particulier pour le paludisme à P. falciparum, est une association médicamenteuse comportant de l’artémisinine (ACT).

Ces dernières années, une résistance à l’artémisinine a été signalée. En fait la résistance aux antipaludiques est un problème récurrent. Celle de P. falciparumaux précédentes générations de médicaments comme la chloroquine et la sulfadoxine-pyriméthamine (SP) s’est généralisée au cours des années 1970 et 1980, sapant les efforts de lutte antipaludique. Si la résistance à l’artémisinine progresse et gagne d’autres étendues géographiques, les conséquences pour la santé publique pourraient être très graves, car aucun autre antipaludique de remplacement ne sera disponible avant au moins cinq ans.

La lutte antivectorielle (anti-moustique) est la seule intervention qui peut ramener une forte transmission à des niveaux quasiment nuls et la protection individuelle contre les piqûres de moustique représente le premier moyen de défense contre le paludisme. On peut pour cela employer les moustiquaires ou des insecticides, quoi qu’on ait également constaté une résistance aux insecticides.

Slim Sadki

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