A cette occasion, le Pr Debzi a indiqué que le traitement actuel est efficace pour un seul malade sur deux, citant les cinq virus à l’origine de l’hépatite en Algérie, notamment l’hépatite B et C qui évoluent dans certains cas en maladies chroniques (cirrhose et cancer du foie). La prévention de l’hépatite B est possible à travers le vaccin introduit depuis 2003 dans le calendrier de vaccination national tandis que l’hépatite C reste très fréquente en Algérie, a indiqué le Pr Debzi qui a affirmé la disponibilité d’un traitement distribué aux malades gratuitement. Le même responsable a souligné la nécessité de la prévention de l’hépatite virale B. L’incidence de l’hépatite en Algérie est de 2,15 %, celle de l’hépatite virale C varie entre 0,2 à 0,4 % selon l’Agence nationale du sang. Les taux d’atteinte enregistrés actuellement en Algérie ne «reflètent» pas la réalité, a affirmé M. Debzi qui a souligné l’absence d’enquêtes nationales en la matière. La transmission de la maladie a lieu notamment à travers les rapports sexuels et la transfusion du sang. Le défaut d’hygiène en milieu chirurgical favorise également la contamination par le virus d’hépatite. Le praticien a indiqué que quatre centres référentiels prenaient en charge les malades à travers le territoire national dont deux étaient implantés à l’Est du pays et deux autres à l’Ouest en plus de celui relevant du CHU Mustapha Pacha.