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Revue de presse

Le ministre, Abdelaziz Ziari, dresse un tableau noir : «Mauvaise gestion» et «mauvaise gouvernance» dans le secteur de la santé

La Tribune | Algérie | 07/07/2013

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari, a dressé un tableau sombre de son secteur, hier à l’École nationale supérieure de journalisme (Ben Aknoun, Alger), lors d’une rencontre qui l’a réuni avec les gestionnaires du secteur. Les mêmes propos tenus depuis des années par les citoyens, principalement les associations des malades et les professionnels du domaine, relayés par les différents organes de presse.

Du mauvais accueil au niveau des urgences hospitalières à la mauvaise prise en charge médicale pour cause notamment d’absence de médecins spécialistes et d’équipements, en passant par le manque et la mauvaise distribution des médicaments…tous les problèmes du secteur remis sur la table et tous se résument en deux petites phrases mais lourdes de reproches et de griefs : «Mauvaise gestion», «mauvaise gouvernance». Le ministre a plusieurs fois cité cela comme étant la cause principale de toutes les déviations dans la gestion hospitalière et autres dérives constatées à tous les niveaux. Le premier responsable du département de la santé s’est particulièrement attaqué à la méthode employée jusque-là dans le recrutement des médecins spécialistes : «Il n’est pas normal qu’un grand nombre de médecins spécialistes se concentrent ici, à Alger, alors que les régions de l’intérieur du pays et celles du sud en manquent terriblement. Quand un malade ne trouve pas un médecin à l’hôpital Mustapha, il va à l’hôpital Beni Messous ou autre, toujours dans la capitale. Quand c’est dans une wilaya du Sud que le problème se pose, le malade doit faire des centaines de kilomètres pour arriver jusqu’ici. C’est coûteux, c’est fatigant et c’est inadmissible. Quand le service civil a été instauré, c’était pour être au service des populations des régions enclavées du pays.

Ce n’est pas ce que nous voyons aujourd’hui. C’est pour cela que je vous recommande d’aller vers une gestion décentralisée des médecins spécialistes. Que les recrutements soient faits en fonction des besoins de chaque établissement hospitalier et non pas dans la complaisance.»

Dans son discours, le ministre a aussi insisté sur la nécessité de réhabiliter le corps paramédical et, à sa tête, l’infirmier chef de service qui, selon ses dires, est le pilier, la colonne vertébrale de la santé.

Une idée qui en ramène une autre : «J’insiste pour qu’il y ait un véritable organigramme dans le secteur de la santé et que dans cet organigramme, soit créée une sous-direction des activités infirmières.» Un organigramme et un règlement intérieur dans chaque établissement hospitalier. Des propositions seront faites par le ministère, a-t-il dit, et elles seront soumises aux concernés pour ce qu’il appelle «le dialogue social». Selon lui, le dialogue social n’est pas seulement avec les syndicats mais avec tous les corps et tous les partenaires de la santé.

Evoquant les syndicats, il dira : «Je ne demande rien d’autre que d’appliquer les textes de loi. Tout doit se faire dans le cadre de la loi. Le dialogue social, ce n’est pas de la cogestion, ce n’est pas de l’autogestion et ce n’est pas de l’injonction de l’un ou de l’autre.» Abordant le problème récurrent de la distribution du médicament, le ministre dira que ce phénomène est simplement inacceptable : «Il n’est pas normal qu’un établissement dispose d’un stock important de médicaments et un autre en soit privé.»

Là encore, «c’est un problème de gestion», «c’est de la mauvaise gouvernance». Tout ce qu’a dit le ministre est vrai mais l’étonnant, c’est que cette situation d’abandon, de laisser aller, de mauvaise gestion, de mauvaise gouvernance…et autres mots qui désignent la gestion à la hussarde d’un secteur aussi stratégique et sensible ne date pas d’hier.

Abdelaziz Ziari est nommé ministre depuis près d’une année et il est dans le système en place depuis plusieurs années. Il y a risque que ses propos et ses recommandations n’aient aucun effet sur son auditoire et, plus encore, sur l’opinion publique.

Par Karima Mokrani

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