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Revue de presse

Evènement : prise en charge des cancéreux : dysfonctionnements et bureaucratie

Le quotidien d'Oran | Algérie | 06/07/2013

La lutte anti-cancer, qui patine et fait des mécontents au sein des malades, de leurs proches et du mouvement associatif, a requis l'attention des plus hautes autorités du pays. Mercredi dernier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a mis le doigt sur les dysfonctionnements qui alourdissent les efforts de l'Etat dans ce domaine, lors d'un conseil interministériel qu'il a présidé et au cours duquel le professeur Messaoud Zitouni, chargé de l'évaluation du plan de lutte anti-cancer demandé par le président de la République, a présenté son rapport d'étape.

En présence des ministres de la Santé, du Travail, ainsi que les 13 DG des CHU, des professeurs spécialistes en la matière, des responsables du secteur des finances et des transitaires, Sellal a disséqué ce rapport, présenté par le Pr Zitouni, concernant la prise en charge de cette pathologie, insistant particulièrement sur l'inadéquation entre les moyens de la santé et la réalité du terrain. Les pouvoirs se sont inscrits aux premiers rangs des pays africains dans le domaine de lutte anti-cancer, engageant un programme des plus laborieux en théorie, mais au final, la souffrance des malades cancéreux ne fait qu'augmenter ! Selon un avis partagé au sein des personnes engagées dans la réalisation de ce programme, «cette situation est caractérisée par une mauvaise exploitation des ressources, malgré la volonté politique affichée, la couverture sanitaire nationale complète et le budget de la santé qui a connu un doublement ces dernières années». Résultat, la lancinante question du parcours difficile du malade est plus que jamais d'actualité.

Bien sûr, le Premier ministre a mis en avant la nécessité de la prise en charge des malades dans les meilleures conditions, depuis le diagnostic jusqu'à la phase thérapeutique, ainsi que la prise en charge de l'aspect prévention, mais les problèmes à l'origine de la défaillance de cette prise en charge n'ont pas été ignorés. Sellal a invité les différents responsables à joindre leurs efforts pour lever les entraves qui bloquent la réalisation de nouveaux centres CAC, et d'accélérer les chantiers là où les CAC sont en phase de réalisation. C'est le seul moyen d'éviter de longs rendez-vous et des déplacements qui requièrent tout un branle-bas de combat. Sur ce registre marquant péniblement l'étape de traitement, notamment la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie, Sellal a pris acte des premières améliorations avec la reprise en main des centres d'Oran, de Constantine et Annaba, et donné des instructions en vue de l'accélération de la mise en service des centres anti-cancer de Sétif et Batna. Le Premier ministre a diagnostiqué également, sur la base du rapport en question, «la nature des dysfonctionnements qui sont, aussi, d'ordre managérial et organisationnel». Dans ce cadre, le secteur de la santé va incessamment finaliser un projet d'acquisition, d'entretien et de maintenance des équipements de radiothérapie en portant son choix sur le meilleur équipementier dans ce domaine, sachant par ailleurs qu'en matière de chimiothérapie, la pharmacie centrale assure correctement sa mission d'approvisionnement en médicaments. L'autre problème soulevé par les gestionnaires des hôpitaux, et qui concerne la lourde réglementation imposée lors de l'ouverture d'une ligne de crédit pour n'importe quel pas envisagé dans le sens d'une acquisition ou rapatriement de matériel (parce que tout matériel réformé, en tant que source de radioactivité, doit être rapatrié dans son pays d'origine), n'a pas manqué de faire l'objet des orientations du Premier ministre, comme nous l'a confié le DG du CHUC. «L'argent existe, il suffit tout juste de l'exploiter d'une manière rationnelle, à bon escient et dans un délai respectable», relève-t-il.

Sur ce plan, aussi, la question d'un déblocage assez rapide d'une ligne de crédit s'avère impérative. Le temps, c'est ce qui joue fatalement contre le malade.

par A. Zerzouri

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