Selon le premier responsable du CHUC, il s’agit de calquer la stratégie strasbourgeoise dans ce domaine, du dépistage du cancer jusqu’à sa prise en charge, ce qui requerra l’intervention de tous les services. « Jusqu’à présent, les gens ont tendance à travailler seuls alors que tous les services constituent un maillon de la chaîne », a-t-il soutenu à cet effet. L’expérience des spécialistes du CHU de Strasbourg est également appelée à se matérialiser dans le secteur de la génétique par le biais du transfert du savoir et de techniques nouvelles de prise en charge de patients atteints de maladies génétiques, comme par exemple la sclérose en plaque ou la mucoviscidose.

« La génétique reste une spécialité à développer chez nous car, pour l’heure, elle fait défaut », a déclaré, à ce sujet, le DG du CHU de Constantine. Cela étant, en marge de ce partenariat, dont le bilan a été jugé satisfaisant par le groupe d’exécution et de suivi de la convention de coopération, le CHU Benbadis a reçu dernièrement 10 milliards de centimes pour l’extension de son centre anticancéreux (CAC), d’autant que ce dernier n’arrive plus à faire face à l’afflux grandissant des malades en provenance de plusieurs wilayas de l’est du pays. Outre cela, cet établissement hospitalo-universitaire a, par ailleurs, consommé 27 milliards de centimes pour l’acquisition d’équipements médicaux, notamment l’achat d’un nouveau scanner pour un montant de 10 milliards, de 6 ambulances pour le SAMU pour un montant de 4 milliards et d’un simulateur au profit du CAC dont l’enveloppe a atteint 6 milliards de centimes.

A priori budgétivore, eu égard à ses besoins considérables et ses carences en matière d’équipements, le CHUC devrait également consacrer 25 milliards de centimes, accordés récemment, pour la « normalisation des blocs opératoires, en les dotant d’équipements de pointe afin que les chirurgiens puissent travailler avec les standards universels », a indiqué le DG du CHU Benbadis, déplorant par contre le fait que « les gens se cachent derrière les moyens pour justifier leur démission. Or, les moyens existent, il suffit d’y croire et d’adhérer au développement ».

Lydia R.